Nul aujourd'hui ne disconviendra de cette croyance, car en théorie, toute action aurait été à l'origine d'une croyance accumulée à un désir qui aboutit avec certitude à un ou ensemble d'objectifs escomptés. En matière de formation, si la naissance du concept Bibliothéconomie a répondue largement de par le monde durant prématurément le siècle dernier, Par contrecoup, en Algérie, elle est instituée lors du dernier quart du siècle dernier. A l'inverse, L'évolution en concept sciences d'information sous d'autres cieux n'a pas produit ses effets amovibles sur l'université algérienne ? le refléxe demeure inflexible. Sommes-nous de la famille qui recule ? La corporation pourrait compter aujourd'hui sans exactitudes, après près de cinquante ans d'existence, un nombre de 60,000 diplômés en bibliothéconomie sortant de l'université, tout titre confondu. La qualité du produit parait insatisfaisante par rapport au contexte professionnel devenu exigeant en matière de rendement lié aux taches dévolues. La perception du métier, dans le milieu professionnel continue d'être perçue accablé. L'équation formation-emploi révèle annihilée. Le marché de l'emploi, si parfois est séduisant, mais souvent demeure réduit. Depuis le début de ce siècle, aucun recrutement massif n'est opéré contrairement aux initiatives prises auparavant. La bougie n'allume plus la maison? Sur le plan pratique, en dépit de l'accroissement de l'existence des unités documentaires tout types confondues, leur offensive professionnelle, à l'exception près, revient à l'expression aux corps sans âmes. En somme, cela est due , sans retenues, à l'inadéquation programmes de formation juxtaposés aux exigences professionnelles orientées vers l'utilisation des procédés digitaux. Bien entendu, retrouver une information pertinente, dans un laps du temps et avec un moindre cout et sa mise à la disposition pour une prise de décision au moment opportun, se justifie par une dévotion professionnelle avérée. En parallèle, le constat s'avère ramollissant. l'handicap se constate diversifié. De point de vue historique c'est dans le cadre de l'organisation du régime des études en vue de l'obtention de la licence en Bibliothéconomie institué par décret n° 75-90 du 24 juillet 1975 ; que le Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique d'antan ; en l'occurrence, le défunt M. Mohamed -Seddik Benhayia a signé trois arrêtés ministériels en date du 25 Juillet 1975 portant ouverture des options respectivement celui de la « bibliothèque », de la «documentation » ainsi que les «archives», parus dans le journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire n° 65 du 15 août 1975. Depuis cette date, la formation en bibliothéconomie qui était l'accommodation et/ou l'apanage de la Bibliothèque nationale d'Algérie qui formait des DBDA et d'autres organismes tels que CNDPI qui délivrent des brevets de techniciens supérieurs, l'université Algérienne enregistrait une nouvelle discipline au rang universitaire. Si les inscriptions au début étaient contemplées à un rythme timide et décourageantes, nonobstant, à compter des années quatre-vingt-dix, l'orientation universitaire était de place et machinal, la promotion soutira un nombre acceptable. L'élargissement de la filière aux autres campus universitaire de l'étendu géographique national a déchargé la centralisation. Comme le secteur de la formation professionnelle a initié des promotions à intervalles en réponse, suite à ses investigations pures, à un besoin ressenti sur le marché de l'emploi ou bien il s'agit d'un effet de mode d'innovation et/ou de substitution coutumier ? Puisque, la réalité sur le terrain présente un décryptage importun. A présent, si le tableau manifeste une nuance noirâtre, la question doit être posée à plusieurs niveaux sur la forme et dans le fonds. Sur la forme, on avoue que l'installation, les équipements, l'encadrement incarnent la corporation bel et bien avec option philanthrope . Dans le fonds, la problématique est en conséquence creuse. Le choix de l'apprenant, l'évolution des programmes de formation, la flèche théorie-pratique, la dynamique culturelle et scientifique cautionnée, le collaboratif et la coopératisme professionnels, le mode manageriel du cursus de l'apprenant, le circuit estudiantin, l'innovation et imitation, contingence digitale continue, l'évaluation qualitative en projets sont autant d'indicateurs qui devraient primés dans cette filière en persistance mutation précipitée. Cependant, aujourd'hui, le marché de l'emploi ou la fonction est devenue perceptible. Le regard managérial évolue qualitatif. Un bibliotheconome bridé, ne pourra point concevoir un produit documentaire recevable qui garantit son ancrage professionnel. A contrario, celui qui assure son éminence posture, devinera que la gratitude soit apposée en hiérarchie. Au sujet des options instituées par arrêtés ministériels inhérents à la filière Bibliothéconomie, Dans cette optique, sur les deux facettes distinctes, primo : la divergence s'avère émotive. Le déséquilibre en quantités/qualités des modules enseignés s'aperçoit problématique, le surnombre par option est solennellement révélé. L'approche théorie-pratique par option aussi continue aventureuse. L'animation culturelle et scientifique renvois aux calendres grecs. Seconde, la réalité des unités documentaires opérationnelles présente une autre option aléatoire. La nouvelle recrue est sans option. Donc, le marché de l'emploi reçoit un acteur en vrac. La hiérarchie est géométriquement éparpillée. En dépit de l'existence d'un texte législatif pour le troisième option Archives, un décret exécutif pour l'option Bibliothèque et la structuration de l'option Documentation dans l'organigramme des administrations et institutions publiques et privés, la situation, à la fois, des professionnels et des structures documentaires persistent, avec exception près, dans leurs modes de gestion traditionnels. Si ce n'est pas le professionnel qui intègre le circuit de la chaine documentaire qui aboutira à son hibernation et inaction. Son externalisation devient inexécutable. Pour l'option des archives, la loi N°88-09 relative aux archives nationales qui demeure en vigueur depuis plus de trentaine d'années. Plusieurs reproches sont présentés à ce texte législatif. De Prime abord, le contexte et la conjoncture de son apparition ne sont nullement favorables aujourd'hui. Des chapitres entiers nécessitent la mise à niveau. La communicabilité des archives sans tenir compte des délais s'avère une approche pour remédier aux situations conflictuelles. Car, la nature de l'Etre humain exige de savoir la vérité et que les esprits s'apaisent plutôt les droits et les devoirs des uns et des autres seront estampillés. Comme, devant cet eternel contentieux archivistique franco-algérien, la loi doit se prononcer sur le patrimoine archivistique algérien se trouvant à l'étranger. L'accès aux archives , sans contraintes, pour les professionnels de souche doit etre instituer, la communauté universitaire aussi ouvre droit à la consultation des documents d'archives sans conditions. Le patrimoine archivistique n'est pas une propriété individuelle ? Il s'agit d'un repère identitaire et historique de tout citoyen. Pour l'option Bibliothèque, en dehors de la Bibliothèque nationale instituée par décret exécutif et les bibliothèques de lecture publique et des bibliothèques communales qui apparaissent ces dernières années comme des champignons partout, réagissent bien que mal par animation des groupes de jeunes écoliers ou apprentissage des métiers, des concours tous azimuts. Par contre coup, le profil qui prend en charge s'avère animation. La question qui mérite d'être posée aux détracteurs certains à cette contribution. De quoi vantez vous ? Hormis d'être une machine qui fabrique des diplômés dont certains décorent leur salon avec ce titre. On ne peut être détourné de cet adage populaire : on reconnait l'arbre à ses fruits ? A l'inverse, quelques maigres initiatives libérales étaient prises, leur apport est bénéfique à la fois pour le citoyen et le pays puisque beaucoup de difficultés sont alignement résolues auxquelles la corporation a trouvé des solutions. L'initiative mérite d'être encadrée et transformée en texte réglementaire et que ; seule la corporation œuvre droit d'intervenir sur agrément en faisant barrage aux opportunistes qui s'accaparent d'une compétence inappropriée sous l'apanage d'un registre de commerce délivré sur une série d'indicateurs d'état civil. Donc, il est temps aujourd'hui que l'autorité compétente œuvre, dans ce sens, de rendre à Cesar ce que lui appartient. Dans ce sillage, la mise à niveau de la fonction archivistique au rang d'une fonction libérale pourra contribuer avec une large manœuvre professionnelle, dans la prise en charge du patrimoine documentaire et à la fois, réagir au sein des institutions nationales et internationales à la faveur de la promotion de la corporation. Une interaction, entre les corporations telles que les notaires, les Huissiers de justices, les Avocats et les différents bureau d'études étatiques ou privés, en matière de prise en charge du patrimoine écrit et les débouchés sont des axes à considérer à plus d'un titre. Au plan international, l'émergence d'une élite professionnelle algérienne permettra d'accentuer l'option des archives déportées par les forces coloniales à l'époque. L'esprit professionnel algérien anéantit la mésaventure et encourage l'entente et la concordance entre les belligérants quelque soit la nature ou la complexité du sujet. D'autre part, en dépit de l'existence d'un potentiel professionnel avéré mais amoindri des outils managériaux et perspectifs certaines, la corporation pourra renaitre de ses cendres. En premier lieu, il suffit de former les documentalistes ou conservateurs au rang du titre chef pour qu'il soit boosté au rang de directeur exécutif. Le projet sera positionné à long terme. L'objectif est d'encadrer la mémoire nationale interne et de faire face à la résistance de restitution de la mémoire nationale avant 1962 amputée. Le combat est rudes et dure mais les esprits certes se chauffent mais arriveront aux objectifs avec la primauté d'inscrire notre patrimoine sur le registre de la mémoire du monde. A ce jour, sans contestation aucune, le concept Bibliothéconomie serait révolu. Nul ne pourra contredire cette rectitude vérifiable. Certes, si dans la forme, le physique existe toujours mais le fonds s'est métamorphosé au plus large distance verticale et horizontale. Aujourd'hui, on accède à notre source d'information à partir de nos domiciles. Le déplacement sur le lieu est révolu aussi. Doit-on repenser le concept en rénovation actuelle ? Orientons-nous vers quels profils ? Ces questions et tant d'autres constituent des éléments déclencheurs de ce rayonnement novateur ; avec de surcroit, la mise en place d'un «Focus Group» qui perpétrera une nouvelle architecture managerielle pour le métier. En conclusion : certes, le sujet si pertinent est mis au devant de la scène devant la communauté scientifique de surcroit la réflexion reste en cours. L'avenir nous le dira si nous sommes de la famille qui avance. A bon entendeur ! Nadir Hama – Dpgs en Management