Au coté du Service de protection et de sécurité des personnalités (SPS), dont la mission est d'assurer la sécurité de personnalités des affaires, de la politique, des médias, du show-business ou du sport à leur domicile ou durant leurs déplacements professionnels et privés, il existe d'autres Services qui s'occupent d'autres choses, très différentes et pas des moindres, il s'agit du Service central de lutte contre le crime organisé (SCLCO) et du Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (SCLTIS), des Brigades devenues les cauchemars des grands bandits. En juillet 2021, et sous la présidence du directeur général de la Sûreté nationale, Farid Zinedine Bencheikh, le Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (SCLTIS) a été doté d'un nouveau siège sis à Oued Smar (Alger). Ultra équipé par des moyens logistiques et techniques très modernes, le nouveau siège du SCLTIS répond ainsi à la nouvelle vision des services de sécurité, «visant à lutter contre le crime organisé transfrontalier». En octobre 2021, soit quelques mois seulement après l'installation du SCLTIS, c'est le tour d'un autre Service central de voir le jour, il s'agit du Service central de lutte contre le crime organisé (SCLCO), dont l'inauguration avait été faite par le DGSN, Farid Zinedine Bencheikh. La création par la DGSN de ses deux nouveaux Services ultramodernes, les SCLTIS et SCLCO, a, pour objectif, le renforcement de son système sécuritaire pour une contribution plus adaptée à la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, mais aussi et surtout la préparation face aux nouveaux modes opératoires des nouvelles générations de criminalité organisée. Sur le terrain, depuis leurs créations et en quelques années seulement, les deux bêtes noires du grand banditisme, les SCLTIS et SCLCO, sont devenus de véritables cauchemars pour les grands bandits. Démantèlements de grands réseaux internationaux de trafic de faux billets, de cannabis marocain, de cocaïne, des psychotropes, de trafic de véhicules, d'or, d'armes, l'identification et l'arrestation des barons de la drogue, les hommes du SCLTIS et SCLCO ont fait preuve d'un sens de professionnalisme de haute qualité à travers des opérations de grandes envergures ciblant le grand banditisme. Le coup magistral du SCLTIS à Tamanrasset En mars 2023, et après trois longs mois d'investigations, les éléments du Service central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS) ont avorté un grand plan criminel visant à inonder le pays par plus d'un million et 600.000 pilules de psychotropes, cela grâce au grand travail accomplit par les enquêteurs dudit Service. Ces derniers et à travers plusieurs opérations distinctes menées conjointement et simultanément dans plusieurs villes du pays, ont réussi, en mars dernier, voire au troisième jour du mois du Ramadhan, de mettre la main sur 1, 6 million de psychotropes, une marchandise gigantesque estimée à 100 milliards de centimes qui devait être livrée vers quatre grandes villes du pays à savoir : Alger, Oran, Annaba et Ouargla, voire dans les quatre coins du pays, avait rapporté la DGSN. « Dans une seule opération, nos éléments relevant du SCLTIS ont réussi de mettre la main sur 1,2 million de comprimés de psychotropes », a fait observer la DGSN à travers son communiqué datant du 25 mars 2023. Au total, une dizaine de dangereux narcotrafiquants ont été arrêtés lors de cette opération de grande qualité, dont un jeune couple chargé de livrer la marchandise de Tamanrasset vers d'autres wilayas du pays. Lors de la présentation devant la justice de quelques membres criminels appartenant au réseau démantelé, ces derniers ont tous avoués leurs implications et leurs participations au grand trafic des psychotropes, c'est le cas pour deux jeunes livreurs qui ont avoué avoir faits de nombreuses navettes entre des wilayas du pays pour remettre de grosses sommes d'argent ( les revenus des ventes des psychotropes) à d'autres complices. A bord des véhicules de haut de gamme, prenant les routes les plus rapides notamment l'autoroute Est-ouest, des livreurs spéciaux appartenant au réseau criminel avaient même transportaient et acheminaient jusqu'à 1,5 milliard de centimes pour une seule course, selon leurs propres aveux. « J'ai fait plusieurs fois des navettes entre Alger et Oran, parfois je transporte 800 millions de centimes et parfois la somme d'argent est presque doublée, voire jusqu'à 1,5 milliard de centimes que je dois remettre à sa destination », avait avoué l'un des dix narcotrafiquants arrêtés par les éléments du SCLTIS dans le cadre de cette affaire. Fort heureusement, la vigilance des éléments du SCLTIS a permis d'avorter un grand plan satanique des narcotrafiquants visant à propager la consommation des psychotropes et drogues parmi la société civile. Recherché en France et par Interpol, un baron de la drogue tombe à Alger D'un exploit à un autre, la Police algérienne n'a cessé de porter de grands coups aux grands banditismes, et c'est le cas d'un certain dangereux criminel et chef d'un cartel de drogue en France surnommé « Mimo », un baron marseillais de la drogue, qui a été interpellé en juin dernier dans la wilaya d'Oran par la Police des frontières (PAF), dés son arrivé à l'aéroport international d'Oran. Considéré comme étant l'un des plus gros trafiquants de drogue marseillais, dont le nom complet est Mohamed Djeha dit « Mimo », il figurait sur la liste des « cibles d'intérêt prioritaire » de l'Office antistupéfiants de la Police internationale (Interpol). Le narcotrafiquant de 41 ans est présenté comme le chef de réseau du quartier de la Castellane, dans la cité phocéenne, Marseille. Réagissant après cette belle prise réalisée par la DGSN, le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin avait même réagi par un tweeter sur les réseaux sociaux en écrivant qu'il s'agit d'un « événement important: un des plus gros trafiquants de drogue de Marseille, condamné le mois dernier à 30 ans de prison par la cour d'assises d'Aix-en-Provence, a été interpellé en Algérie. Merci aux enquêteurs pour leur travail et aux autorités algériennes pour notre coopération ». L'arrestation du baron de la drogue à Oran et par la Police algérienne a été également et hautement accueillie et applaudie à la fois en France tout comme par la Police internationale, Interpol, qui avait repris ce succès retentissant sur son site numérique officiel. Tout le mérite revient à la Police algérienne qui ne cesse d'évoluer chaque année et à travers des opérations de hautes qualités, dont l'œuvre revient aux hommes du SCLTIS et du SCLCO pour leurs grands sens de professionnalisme et leur intelligence à lutter contre les plus grands et dangereux criminels. Les 79 kg de cocaïne, le baron des psychotropes et le grand coup du SCLTIS La lutte contre les réseaux de trafic des drogues s'est amplifiée et redoublé d'intensité durant les quatre dernières années, et le trafic de cocaïne est placé au cœur de cette lutte, notamment pour les éléments des Services centraux des SCLTIS et SCLCO. L'Algérie est devenue une nouvelle plaque tournante pour le trafic de cocaïne, cette drogue qui nous parvient depuis l'Amérique latine est en train de prendre de l'ampleur. Face à des réseaux internationaux de trafic de cocaïne qui semblent bien structurés, les enquêteurs du SCLTIS et SCLCO ont démontré, à travers une lutte implacable, toutes leurs capacités à répondre aux activités criminelles des cartels de cocaïne. L'identification de nombreux barons de la drogue, l'arrestation de certains d'entre-eux, les démantèlements successifs de grands réseau de trafic de cocaïne, les Services centraux des SCLTIS et SCLCO ont porté de nombreux oups aux activités des grands bandits. A la fin du mois de juillet dernier, le Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (SCLTIS) a réussi à déjouer l'une des plus grandes opérations de trafic de drogues dures de l'histoire de l'Algérie et d'identifier un baron de la drogue, surnommé « Hadj Zkaboudj », qui fait l'objet de cinq mandats d'arrêt internationaux et considéré comme le cerveau de la tentative d'inondation de l'Algérie de 1, 600,000 capsules de psychotropes au troisième jour du mois de Ramadan dernier. En plus du démantèlement d'un des plus grands réseaux de cocaïne au pays, les enquêteurs du SCLTIS ont arrêté 16 trafiquants et saisi plus de 79 kg de cocaïne. Encore un succès bien mérité pour le SCLTIS qui, suite à des enquêtes approfondies placées sous le contrôle du parquet compétent, le Service central a réussi à démêler l'écheveau de cette affaire qui impliquait un réseau criminel transfrontalier dirigé par un puissant baron de la drogue, connu sous le nom de « CH. Chouaïb » ou « El hadj Zkaboudj ». Ce dernier était en fuite en France et projetait de faire transiter une importante quantité de cocaïne de Tamanrasset vers Alger. Les investigations menées tout au long de trois mois par les enquêteurs ont permis d'identifier les membres restants de ce dangereux réseau criminel, dont le transporteur de la cargaison, âgé d'une soixantaine d'années, utilisé comme subterfuge par le baron Zkaboudj pour détourner les soupçons. Ce chauffeur Soixantenaire a été arrêté le 23 juillet dernier à Berriane relevant de la wilaya de Ghardaïa, alors qu'il conduisait un véhicule tout-terrain. Au cours d'une fouille minutieuse du véhicule, les éléments du SCLTIS ont découvert 65 briques de cocaïne soigneusement dissimulées dans une cachette secrète dans la malle du véhicule, le total de cette saisie s'élevait à 73 kg et 720 g de cocaïne. Poursuivant les investigations, et suite à cette première arrestation, les enquêteurs du SCLTIS ont identifié puis arrêté15 autres membres du réseau criminel, lors des perquisitions de nombreux domiciles des suspects exécutées entre le 24 et le 29 juillet passé, où elles ont permis de mettre la main sur une autre quantité de cocaïne, d'une masse de 5 kg et 680 g, ainsi qu'une somme de 2,176 milliards de centimes dans la commune de Bourouba (La Montagne) à Alger.