L'Algérie deuxième économie d'Afrique en termes de réserves de change

Avec 79,4 milliards de dollars de réserves totales, selon le Conseil mondial de l'or

L'Algérie table sur une croissance économique de 5% en 2023 tirée par la hausse des exportations hydrocarbures et hors hydrocarbures, soutenue par les réformes financières et économiques globales opérées par l'Etat, ces dernières. Le pays commence à sortir de sa dépendance aux hydrocarbures à travers la diversification de son économie et de ses financements.
Le pays est considéré comme une force économique majeure en Afrique avec d'importantes réserves de changes. L'Algérie occupe, selon les données récentes publiées par le Conseil mondial de l'or reprises par le média russe Sputnik.fr, la deuxième place du classement africain avec 79,4 milliards de dollars de réserves totales à la fin du deuxième trimestre 2023, suivie par l'Afrique du Sud.
La première place revient à la Libye, supposée être la première économie d'Afrique en termes de réserves de change. La Banque centrale de Libye détient 88,4 milliards de dollars de réserves de change en monnaies étrangères ou en or, a indiqué la même source. L'Algérie a réussi grâce à son programme de réformes globales mis en œuvre ces dernières années à renflouer ses réserves de change et à soutenir son économie ainsi que le pouvoir d'achat des Algériens, laminés par la hausse des prix. L'Etat algérien est très attaché à son caractère social et n'hésite d'ailleurs pas à débourser davantage pour aider financièrement les ménages en difficulté. D'importantes mesures ont été, également, prises, en parallèle, pour soutenir le développement local, moderniser les administrations publiques, lutter contre le chômage ... Ces mesures ont contribué à préserver les citoyens contre la précarité et à améliorer leurs conditions de vie (éducation, santé, services...).
Ce sont, entre autres, les indices de développement humain évalués par Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L'économie nationale est en pleine transformation et émergence, ce qui se répercute sur le niveau et la qualité de vie des Algérie. C'est ce que révèle la dernière étude de l'ONU sur l'Indice de développement humain (IDH) en Afrique. L'Algérie arrive à la troisième place précédée par l'île Maurice, les Seychelles. L'indice de développement humain de l'Algérie est de 0,745, selon la même source, suivie par l'Egypte et la Tunisie qui sont ex aequo à la avec un IDH de 0,731. L'Algérie a réussi en seulement quelques années à redresser ses finances sonéconomie et à instaurer un cadre de vie plus stable et s'engage à poursuivre sur cette voie afin d'atteindre ses objectifs de croissance, d'autonomie financière et de développement.
Ces dernières années, l'Etat a réduit sa dépendance aux hydrocarbures et aux importations. L'Algérie tente de diversifier son économie et à tourner vers la production locale pour répondre à la demande nationale. L'Algérie est sur le point d'abandonner définitivement l'importation de carburants. Un produit largement demandé et indispensable. Le pays propose d'ailleurs l'essence à un prix inférieur à ceux du reste du monde, selon le site GlobalPetrolPrices. L'Algérie est un grand producteur d'hydrocarbures, ce qui explique, selon le même site, la baisse des prix du carburant comparé aux autres pays du monde. De plus, l'Algérie investit de plus en plus dans l'industrie pétrolière et de la pétrochimie, ce qui lui permettra de réduire ou d'arrêter sa dépendance à l'étranger .