L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui est chargé de la distribution des légumineuses sur le marché algérien, a tenu à rassurer, avant-hier lundi, les consommateurs de la disponibilité des produits, en quantités, a indiqué l'OAIC dans un communiqué, considérables, à travers son réseau de distribution au niveau national. «L'OAIC informe tous les opérateurs (conditionnements, commerçants de détail et de gros, ainsi que les grandes surfaces commerciales), que de grandes quantités de légumes secs et de riz sont disponibles, à travers son réseau de distribution au niveau national qui compte plus de 40 coopératives de céréales et de légumes secs et 590 points de distribution», a précisé la même source. L'Office, a poursuivi la même source, dispose de toutes les capacités pleines et exclusives qui lui permettent d'assurer l'approvisionnement du marché national. Soit, a fait savoir l'OAIC dans son communiqué, à travers la production nationale, en accompagnant les producteurs et en collectant les légumes secs, ou à travers le programme d'importation. Faisant remarquer que les prix de vente fixés par l'OAIC sont bas par rapport aux prix pratiqués au niveau mondial. Fin août dernier, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a assuré, à partir de Boumerdès, que son département s'employait à renforcer les contrôles sur les marchés du sucre et des légumes secs afin de garantir la disponibilité de ces produits alimentaires et faire barrage aux pratiques spéculatives. C'était lors d'une visite qu'il a effectuée au niveau de l'unité de production de sucre du groupe ''La Belle''. Les pouvoirs publics, a-t-il indiqué, mettent en place des mécanismes pour contrôler le circuit de distribution de ce produit alimentaire de base depuis sa sortie d'usine jusqu'à la mise à disposition du consommateur, notamment à travers la numérisation du contrôle. Soulignant la nécessité de déterminer avec précision la destination du produit subventionné, que ce soit vers les ménages, les pâtissiers ou encore les industries agro-alimentaires, notamment les producteurs de boissons. Le budget alloué à la subvention du sucre blanc et l'huile raffiné dans le cadre de la loi de Finances 2023, a observé le ministre, est estimé à 38,5 milliards de DA. «L'auto-contrôle doit être un réflexe, chez tous les acteurs dans la filière sucre blanc, afin de réduire la charge des autorités compétentes», a poursuivi Tayeb Zitouni.