La cérémonie des CAF Awards 2023 se tiendra le 11 décembre prochain à Marrakech (Maroc). On retient que le scénario monté de toute pièce finira par être dévoilé. C'est le football africain qui reçoit, une fois de plus, un mauvais coup. Regrettable, regrettable mille fois, pour cette élection, qui n'honore pas ses auteurs, Riyad Mahrez fait partie des prétendants pour succéder à Sadio Mané comme Joueur africain de l'année. Toutefois, ses chances ne sont pas vraiment conséquentes. Ryad Mahrez, à défaut de ne pas faire partie des trois premiers, espérait naturellement être au moins retenu parmi les trois finalistes, mais le jury composé de la Commission Technique de la CAF, de journalistes, de joueurs et d'entraîneurs en a décidé autrement. «Le trio composé de Mohamed Salah, Victor Osimhen et Achraf Hakimi a été préféré face à l'ancien Havrais.» Mahrez sort tête haute Rappelons que Mahrez avait déjà remporté le Ballon d'Or africain en 2016. L'ex-joueur de Manchester City, actuellement avec El Hillal (Arabie Saoudite), a tout gagné avec les Citizens, à savoir, «le championnat, la Coupe de la Ligue anglaise et la Champion's League en plus du fait, qu'il a fait trembler les filets à 31 reprises en 39 rencontres (3021 minutes), et effectué 18 passes en 2023. Il ne figure pas dans la liste des nominés dévoilée par la CAF, en l'occurrence des 3 finalistes pour le titre de Joueur Africain de l'année, ou Ballon d'Or Africain». Les lobbies…par la petite porte Pour les principaux réalisateurs de cette formule du ballon d'or, Mahrez, auteur d'un triplé FA Cup, Premier League et Ligue des champions la saison dernière, a marqué un total de 20 buts et délivré 15 passes décisives malgré un temps de jeu relativement réduit à Manchester City. Il avait récemment déclaré qu'il «méritait ce titre, soulignant son rôle majeur en Premier League et en FA Cup. Il doit attendre l'année prochaine et surtout travailler plus pour enregistrer de plus belles performances, pour espérer s'offrir le doublé. Les Marocains eux, et Egyptiens ne peuvent attendre». Un jeu pas très sportif Pour un grand nombre d'observateurs, ce jeu auquel s'adonne la CAF n'est pas très sportif… «La CAF veut frapper de plein fouet l'équipe nationale à la veille de la prochaine CAF que gère le président de la FIFA. C'est lui le patron de toutes les instances de football, tous les scénarios bénéficient de sa bénédiction…comment expliquer l'absence de l'USM Alger, détenteur de la coupe de la Confédération et de la Super coupe ? Et l'élection de l'équipe widad baydhaoui marocaine ?», s'exclama un internaute. Une opération qui massacre l'image de la CAF «il faut être aveugle ou sourd pour ne pas remarquer ou comprendre l'architecture de ce scenario, dessiné par la FIFA ? L'international Guy Roux disait «Gardez le cap dans la tempête et tenez fermement la barre». L'autre message, est simple, la CAN risque d'être minée pour les Verts. Les Verts, une cible ? Le scénario a surpris plus d'un, de 30 nominés en passe à 10 noms. Les médias se disent stupéfaits par l'annonce des 2 des 3 principaux favoris sans Riyad Mahrez, et Yassine Bounou qui ne seront pas sur le podium. «C'est à la limite du scandale, de la honte» l'auteur du triplé FA Cup-Premier League-Ligue des champions la saison passée avec un temps de jeu certes limité à Manchester City, l'ailier algérien avait pourtant effectué une sortie médiatique remarquée dans laquelle il affirmait mériter ce titre. Le jury composé de la Commission technique de la CAF, de journalistes, de joueurs et d'entraîneurs, en a visiblement décidé autrement» dénoncent les médias africains. Non seulement mais «des rumeurs affirmaient que le sacre était promis au gardien du Maroc en échange de l'organisation de la cérémonie à Marrakech, le portier d'Al-Hilal est lui aussi zappé du trio final. Avec une place de demi-finaliste à la Coupe du monde et un sacre en Ligue Europa avec le FC Séville, et des arrêts décisifs dans les deux compétitions, le Lion de l'Atlas, 13e du dernier Ballon d'Or France Football, avait pourtant un beau CV à faire valoir. «j'ai été un acteur majeur en PL, FA Cup, un peu moins en Ligue des champions, mais ces dernières années, j'ai toujours été important dans cette compétition. Il y a une forme de logique à ce que je sois récompensé par ce titre européen. Après, j'ai entendu qu'on essayait aussi de pousser pour le gardien du Maroc, Bounou. C'est vrai qu'il a gagné la Ligue Europa, mais bon ça ne vaut en aucun cas un triplé historique avec City. Donc, on verra» avait affirmé le Fennec.