Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présidé, samedi à Alger, une réunion de travail consacrée à la présentation et à l'examen du plan d'action pour l'année 2024 de la direction générale du Trésor et de la gestion comptable des opérations financières de l'Etat (DGTCOF), a indiqué un communiqué du ministère. Cette réunion s'est tenue en présence du directeur général de cette structure et de l'ensemble de son encadrement, a précisé la même source soulignant que le plan d'action 2024 de la DGTCOF, établi sur quatre axes stratégiques majeurs, vise à moderniser les services et les métiers du Trésor, améliorer l'efficacité financière, la qualité comptable et les conditions de travail. Lors de son allocution d'ouverture, M. Faid a souligné l'importance de cette rencontre, qui constitue, selon lui, une suite d'une série de réunions avec toutes les structures du ministère, tout en rappelant le rôle «central» de la DGTCOF dans l'action financière de l'Etat et la gestion de ses participations, ainsi que son «rôle moteur» dans l'accélération de la réforme financière. Le ministre a, également, encouragé une vision «élargie» de la mission de cette direction, la considérant comme «un acteur clé de l'activité économique et un adjuvant de la stabilité financière du pays». M. Faid a mis en avant, en outre, l'«importance de prendre conscience de l'évolution du rôle et des missions de la DGTCOF, dans le contexte de la mise en œuvre de la Loi organique relative aux lois de Finances (LOLF) et de la réforme budgétaire et comptable à tous les niveaux». Cette compréhension, a-t-il ajouté, «doit servir de guide et d'accompagnement dans toutes les actions entreprises par la DGTCOF». Par ailleurs, le ministre a exprimé «son attachement à la mise à niveau comptable selon la Loi 23-07 et l'implémentation de la comptabilité en droits constatés, la modernisation du système des paiements en intégrant le Trésor public, la gestion active de la trésorerie et de la dette publique, ainsi que l'accélération de toutes les actions de la réforme financière». Concernant la modernisation et la digitalisation des services, il a, particulièrement, souligné l'«importance d'accélérer le processus de la digitalisation des services bancaires» et a insisté sur «la nécessité d'alléger les procédures administratives et d'améliorer l'accueil des citoyens». Il a aussi appelé les acteurs concernés à «assurer un suivi régulier de la mise en oeuvre de ce dossier afin de stimuler l'efficacité opérationnelle et de faciliter l'interaction avec le public», estimant que «la mise en place d'un mécanisme de suivi renforcera l'engagement envers ces objectifs stratégiques et assurera une évolution continue vers des services financiers plus accessibles et efficaces».