Au moins 100 Palestiniens ont été tués tôt hier lorsque l'armée israélienne a bombardé l'école Al-Taba'een dans le quartier d'Al-Daraj à l'est de la ville de Gaza. L'école qui abritait des personnes déplacées, compte des dizaines de blessés par l'attaque. L'aviation militaire israélienne a ciblé l'école alors que les fidèles effectuaient la prière du fajr (aube), a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa. Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a condamné le «massacre» de l'école, affirmant que l'attaque «fait partie d'une campagne plus vaste de génocide et de nettoyage ethnique contre le peuple palestinien». Dans un communiqué, le bureau des médias de Gaza a déclaré que «L'armée d'occupation a directement ciblé des civils déplacés alors qu'ils accomplissaient les prières du fajr (l'aube), causant une augmentation rapide du nombre de victimes». Il a imputé «l'entière responsabilité du massacre à l'occupation israélienne et à l'administration américaine». Le bureau des médias a également exhorté la communauté internationale et les organisations mondiales à «faire pression sur Israël pour qu'il mette fin au génocide et au nettoyage ethnique des civils et des personnes déplacées dans la bande de Gaza». Dans un même contexte, l'armée israélienne a affirmé que l'école abritait un «quartier général militaire opérationnel» du groupe palestinien Hamas. Elle a allégué que «plusieurs mesures ont été prises pour minimiser le risque de dommages aux civils». Avec le bombardement de l'école Al-Taba'een, le nombre total d'écoles ciblées par l'armée israélienne dans la ville de Gaza au cours de la semaine dernière est passé à six, selon une enquête d'Anadolu. Malgré les appels lancés jeudi par les médiateurs, à savoir l'Egypte, les Etats-Unis et le Qatar, pour arrêter les hostilités, parvenir à un cessez-le-feu et à un accord d'échange d'otages, Israël poursuit son offensive meurtrière contre la bande de Gaza.