Quelle belle, très belle médaille qui vient de faire retentir pour la sixième fois, sous le ciel Français, l'hymne national. Un hymne qui tombe à pic, comme s'il était programmé pour résonner en pleine élection présidentielle. Une belle et onzième médaille d'Or que le champion Rabah Guendouz, s'est adjugé ce samedi matin au terme de la finale du canoë-kayak KL3. Une victoire qui permet à l'Algérie de se hisser dans le top 20 du classement mondial, tout en consolidant sa place au niveau africain et arabe, non seulement mais aussi la première participation aussi bien pour lui que pour l'Algérie dans cette discipline. Cette finale était excitante, palpitante, survoltante, noyée dans une folle ambiance à la Brésilienne et Australienne, Rabah, poussé par des algériens présents ne pouvait qu'imposer son rythme comme il l'avait fait brillamment lors de ses qualifications pour les demi-finales. Il savait aussi que cette finale, n'était pas celle qu'il faudrait perdre, malgré une course encadrée par des adversaires de haut niveau, son objectif est de s'offrir une meilleure performance, c'est fait, elle est de 39.91, devançant ainsi l'Australien D. Littlehales (40.68) et le Brésilien M. Rodrautres. Une belle finale plutôt couronne pour la participation de l'Algérie a ces 17e Jeux Paralympique Paris 2024. L'autre facette de la 9e journée Palpitante, frissonnante fut-elle pour les athlètes algériens qui auraient voulu s'aligner sur le chantier des victoires de la dernière journée. Mais malgré leur bonne volonté, ils n'ont pu aller jusqu'au bout de leur ambition. Kamel Kardjena, athlète paralympique algérien, atteint de paralysie cérébrale et participe lors de ses Jeux paralympiques à des épreuves de lancer assis dans le classement F33. Athlète qui a participé aux Jeux paralympiques d'été de 2008 à Pékin, en Chine, où il a remporté une médaille d'or au lancer du poids masculin F33-34/52. 2012 : Jeux paralympiques Londres : médaille d'Or au lancer de poids et Bronze au lancer de javelot. 2013 : Championnat du monde Lyon / Médaille d'Or au lancer de poids 2019 : Jeux IWAS Sharjah Médaille d'or au poids. Malgré toutes ses références, il n'a malheureusement pas réussi a décrocher la troisième, classé quatrième pour un lancer de 11.16 m, c'est le chinois Cai, qui s'est envolé a la première place grâce a un lancer de 12.77m. En deuxième position on trouve le Croate Cerni avec 12,10m. Abdelkrim Krai et Fakhr Eddine Thelaidjia échouent Sur le 1500m, l'athlète Abdelkrim Krai qui est un athlète paralympique algérien spécialisé dans la course de demi-fond est engagé ce samedi dans le 1500m qu'il terminé 5e avec un temps de 4'.16'' 19. La quatrième place est revenue à l'Australien Langdon sur un temps de 4'13'' 13. C'est le Tunisien Tissaoui, décroche la première place avec un 4'12'' 91. Enfin l'athlète Fakhr Eddine Thelaidjia a terminé sa course sur les 100 m 8e au tableau fermant ainsi le pelletons. Du haut niveau dit-on, mais aussi un appel à une meilleure préparation pour faire bonne figure parmi les stars mondiales. En résumé Lors de ces Jeux paralympiques, la République Populaire de Chine engrange les titres comme des « baoze », l'équivalent du petit pain dans, déjà 15 disciplines, écrit un confrère d'une presse étrangère. Un autre écrira sur son site : «les Jeux paralympiques sont la plus grande vitrine des personnes handicapées sur la scène mondiale, ils sont une plateforme mondiale pour l'inclusion par le sport », valorise le Comité international paralympique. « Les Jeux paralympiques de 2024 constituent une occasion unique de transformer la ville en faveur de tous et de changer le regard sur le handicap », En fait, et pour résumé, entre un système de classification excluant, une séparation complète des athlètes valides et non valides ou encore le manque de politiques d'accessibilité, l'inclusivité reste partielle. Il reste aujourd'hui aux premiers responsables de traduire sur le terrain les promesses, celle d'aller vers le haut niveau et d'installer en Algérie un Comité paralympique. Ceci est un des premiers défis des responsables de ce pays. Le Comité International Paralympique estime qu'il est important de noter que : Pour concourir aux Jeux paralympiques, les athlètes doivent présenter « un état de santé sous-jacent qui entraîne une déficience permanente éligible », renseigne le Comité international paralympique. Aujourd'hui, il existe dix « déficiences éligibles » réparties dans trois groupes : physiques, visuelles et intellectuelles. La surdité n'en faisant pas partie, les personnes sourdes ou malentendantes ne sont pas admises si elles n'ont pas un autre handicap. Nous reviendrons dans notre édition de demain sur le bilan de ces 17es Jeux paralympiques 2024.