L'Agence nationale du sang (ANS) a célébré, mardi à Alger, la Journée nationale des donneurs de sang, coïncidant avec le 48e anniversaire de la création de la Fédération algérienne des Donneurs de sang (FADS), le 25 octobre 1976. La rencontre se veut être «une occasion de rendre hommage à ceux qui, par leur noble geste, sauvent des vies et permettent un approvisionnement suffisant et sécurisé en sang», a déclaré, la directrice générale de l'ANS, Dr Houria Touafdit, lors de la rencontre marquant la célébration de cette Journée. Elle a tenu à souligner que le don du sang est «régi par une réglementation spécifique et des règles éthiques relatives au volontariat et au bénévolat», faisant savoir que 354.572 poches de sang ont été collectées durant le 1er semestre de l'année en cours, soit une hausse de 5,49% comparativement à la même période de 2023.Pour autant, ces quantités demeurent «insuffisantes», 43% des dons réunis étant de compensation (familles et connaissances), 70% effectués en sites fixes et 30% en mobile, a-t-elle commenté. Dr Touafdit a, en outre, salué l'engagement des différents partenaires de l'Agence, à savoir le mouvement associatif notamment la FADS, les institutions étatiques, les corps de sécurité, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les médias, etc. De son côté, le président de la FADS et président de la Fédération internationale des Organisations des donneurs de sang (FIODS), Dr Sayah Abdelmalek, a relevé que le Centre de Transfusion sanguine (CTS) du CHU Mustapha Pacha «a longtemps constitué une référence africaine et a formé de nombreux médecins du continent».Tout en qualifiant le donneur de sang de «maillon central de la chaîne de cette activité», il a estimé «insuffisante» la moyenne nationale de 15 donneurs pour 1000 habitants et appelé à davantage de volontaires pour «répondre aux besoins croissants de la population, à mesure de son agrandissement».n
