Le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab a présenté, avant-hier à Alger, un exposé devant les membres de la Commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), concernant le budget sectoriel inclus dans le projet de loi de Finances (PLF) 2025. Dans ce cadre, M. Laâgab a précisé que «le programme de son secteur auquel un budget de 3,8 milliards de DA a été alloué, comprend deux programmes relatifs à l'information et à la communication institutionnelle, avec un budget de 2,42 milliards de DA et à l'administration générale avec un budget de 1,38 milliard de DA, qui sera destiné à accompagner les évolutions du monde de la communication». Rappelant à l'occasion les réalisations du secteur, durant les années 2023 et 2024, le ministre a annoncé «des projets et d'autres réformes» que le secteur de la Communication envisage de concrétiser, à travers le PLF 2025. Il s'agit notamment de «la mise en œuvre de la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant l'ouverture d'un Fonds d'aide à la presse écrite, audiovisuelle et électronique, ainsi qu'aux activités de formation des journalistes et des professionnels de la presse, dont l'objectif est de jouer un rôle central dans l'amélioration de la performance médiatique et d'aider les médias à s'adapter aux nouvelles technologies tout en leur fournissant les moyens de faire face à la concurrence internationale». Le ministre a évoqué les sources de financement de ce fonds qui sera chargé de «soutenir l'émergence d'une presse spécialisée, de favoriser l'investissement privé dans le secteur audiovisuel et son développement, de financer les activités de formation et d'amélioration du niveau des journalistes et des intervenants dans les métiers de la presse, ainsi que d'assurer la continuité des activités des médias en difficulté financière». Les projets du secteur de la Communication au titre du PLF 2025 comprennent également «la fourniture d'un contenu médiatique de qualité, le soutien à la formation, le renforcement de la stratégie de couverture médiatique au niveau national, la création de nouveaux bureaux pour l'Agence de presse APS, la numérisation des procédures relatives aux activités médiatiques pour améliorer la qualité de la production médiatique, outre l'acquisition et l'installation d'équipements pour numériser les archives audiovisuelles». Il est question également de «la mise en service de plate-formes pour la numérisation des procédures relatives aux activités médiatiques, visant à numériser les procédures administratives relatives à l'octroi des licences et des accréditations», a ajouté le ministre, faisant état de près de 12.024 millions de DA comme affectations financières pour la délivrance de la carte nationale du journaliste professionnel et de la carte d'accréditation des correspondants permanents des médias étrangers. Il convient de rappeler dans ce sillage que M. Laâgab a présidé le mois de novembre dernier une réunion consacrée au suivi du projet de réaménagement de l'ancien siège du ministère de la Communication, en vue d'abriter les sièges de l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel (ANIRA), de l'Autorité de régulation de la presse écrite et de la presse électronique, ainsi que du Conseil supérieur d'éthique et de déontologie de la profession. Selon un communiqué du ministère, la réunion a été conclue par «la validation des plans du projet, après discussion et présentation des remarques y afférentes».