, «J'ai entendu trop d'histoires d'un club de football ou d'une équipe nationale qui se rend dans un pays, vous passez des heures à l'aéroport et ils vous demandent des documents qui n'existent même pas et apparemment pendant le COVID. Les joueurs de l'équipe et disent qu'ils ont le COVID mais vous direz, on vient de se faire tester et ils diront, non, non, non. Ils ont le COVID et c'est définitif, ils les sortent ensuite du jeu pour vous affaiblir. Pour moi, c'est un manque d'esprit sportif qu'on n'ait pas pris d'action. Nous sommes fiers de ces nations qui traitent les équipes nationales et les clubs visiteurs avec la dignité et le respect qu'ils méritent. Nous examinons ces lois et prendrons des mesures». C'est en ces termes que le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, a publiquement réagi par rapport à l'affaire Libye-Nigeria de la quatrième journée des éliminatoires de la coupe d'Afrique des Nations 2025. La 46e assemblée générale ordinaire de la CAF, tenue mardi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie), était le meilleur espace pour Patrice Motsepe de réagir sur un fait qualifié de grave qui s'est produit la semaine écoulée. Il a Pris la parole publiquement pour la première fois après "la prise en otage» de l'équipe du Nigeria en Libye. Rappel des faits Cet incident s'est produit à l'approche du match retour qui n'aura pas lieu, annulé au grand regret des milliers de supporters qui attendaient cette rencontre après avoir tout mis en œuvre pour assurer une ambiance aux couleurs africaines. Mais ce duel s'est éteint après que les Super Eagles aient été retenus durant plus de 12h à l'aéroport d'Al Abraq, soit du dimanche au lundi, «'sans vivres, ni d'endroit pour dormir, et ce, après avoir vu leur avion dérouté de Benghazi où était censé se jouer la confrontation»'. Pour conclure, il annoncera que d'importantes mesures, seront prises tout en adoubant les nations scrupuleuses du fairplay : « Nous sommes fiers des nations qui traitent les équipes nationales et les clubs visiteurs avec la dignité et le respect qu'ils méritent. Nous sommes en train d'examiner ces lois et nous prendrons des mesures». Pour rappel, une enquête a été ouverte «à l'encontre de ceux qui ont violé les Statuts et Règlements de la CAF». La Libye risque gros.