Samedi, au sortir de la remise de trophée de la CAN de Beach Soccer 2024 à Hurghada en Egypte, Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football et membre du Comex de la CAF, a été interrogé sur les chances de l'Algérie de réintégrer l'organe décisionnel de la faîtière du football africain. Le dirigeant s'est dit absolument favorable, sans pour autant indiquer une tendance claire. « L'idéal serait que toutes les grandes nations du football soient présentes dans les instances de décision. (...) L'Algérie fait partie des grandes nations sur le continent qui ont les ressources et qualités nécessaires pour apporter une valeur ajoutée au football africain. Je souhaite que l'Algérie soit toujours présente dans les instances de décision comme cela a toujours été le cas. (...) Personne au sein de la CAF ne peut réfuter le fait que l'Algérie puisse siéger au Comité exécutif », s'est contenté le 1er vice-président de l'instance. Motsepe botte en touche Sollicité lui aussi, le président Patrice Motsepe ne s'est pas montré moins équivoque, se limitant lui aussi à encenser la nation Verte. « L'Algérie est fière de son histoire en football et a toujours été l'une des meilleures équipes sur notre continent. Et nous en tant que CAF, on apporte notre soutien à toutes les équipes africaines. Je suis convaincu que l'Algérie retrouvera dans un avenir très proche son lustre d'antan. Je souhaite également le meilleur pour le football et le peuple algérien. (...) J'ai confiance en eux. Je crois en eux », a-t-il botté en touche. L'Algérie a perdu sa place au Comex depuis 2017. À l'époque, l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait perdu face à son homologue marocain, Fawzi Lekjaa. L'an dernier, son successeur Djahid Zefizef s'était cassé les dents à faire son entrée, démissionnant de son poste dans la foulée. L'actuel président de la FAF est, lui, bien parti pour redonner ses lettres de noblesse à l'Algérie, à en croire la presse locale. Mais, attendons la fin.