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C'est trop tard !
La France reconnaît l'assassinat de Larbi Ben M'hidi
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 11 - 2024

La commémoration de notre glorieuse Guerre de libération nationale, ce 1er novembre 2024, a été un triomphe. Dans un élan patriotique collectif qu'il a toujours su manifester dans les moments-clés de son histoire, le peuple algérien a fêté les 70 ans de sa Révolution, a acclamé son Armée et a honoré ses martyrs avec fierté, émotion et reconnaissance. C'était grandiose.
Avec l'argent des Français, bien sûr. Quant aux clowns de service, les Darmon, BHL et sa vieille Arielle Tombale, pardon Dombasle, les Debbouze and Co., si le ridicule tuait, on se demande s'il y aurait eu des survivants à cette fanfaronnade orchestrée par le Makhzen pour accueillir la cour des Miracles.
Kamel « David » Daoud, le chouchou de Macron est nostalgique de la décennie noire.
Il ne manquait dans cette Parade-Circus que le nouveau lauréat du prix Goncourt, à savoir le bougnoule colonisé Kamel Daoud, le larbin préféré de Fafa récompensé pour sa soumission et certainement pas pour son « œuvre » traitant de la décennie noire et dont l'héroïne algérienne est appelée « Aube ». Je me demande combien d'Algériennes s'appellent « Aube » en Algérie... Bref, selon lui, d'après une conversation qu'il avait eue autour d'un verre de rosé partagé avec une larbine bousbirienne, qui, cigarette au bec, évoquait un « nouvel hédonisme » à propos de la décennie sanglante, les « plus belles années » étaient celles de la décennie noire, lorsque le peuple algérien se faisait égorger, car on y goûtait « le sexe, l'alcool et une vie intense ».
Nous sommes nombreux à avoir vécu cette période tragique et nous n'en avons pas gardé les mêmes souvenirs. Visiblement, nous n'avons pas vécu dans la même Algérie que ce harki de la plume. Ce raton au service de Fafa a craché sur la mémoire des martyrs du devoir qui se sont sacrifié en luttant contre le terrorisme pour que l'Algérie reste debout pendant que cette ordure se la coulait douce avec ses amis islamistes.
Ses propos vont à l'encontre de ce qu'il a déclaré en portant plainte contre Rachid Boudjedra, un vrai écrivain de talent, lui, et un vrai Algérien, qui l'accusait d'avoir appartenu au GIA et auquel il avait répondu qu'il ne pouvait l'accepter, « pas uniquement pour des raisons personnelles, mais aussi par égard à la mémoire déchirée de notre pays ». On l'a compris, David Daoud n'en est pas à une contradiction près, et Internet se souvient de tout. Qu'un ancien islamiste, cogneur de femmes notoire, vendu à la France coloniale et à l'entité sioniste d'Israël, zélateur de la doctrine coloniale vis-à-vis de l'Algérie, s'empare de l'histoire sanglante de notre pays et utilise nos centaines de milliers de martyrs pour en faire son fonds de commerce, est absolument répugnant. Il est clair que le prix « Baisse-froc » a été accordé à ce plumitif insignifiant parce qu'il est un renégat algérien prêt à toutes les compromissions pour servir son maître français. Ce prix n'est rien d'autre qu'un acte politique ordonné par Macron dans une période où sévit une campagne anti-algérienne virulente de la part d'une France en faillite totale et colonisée par le lobby sioniste.
Quant à Sarah Knafo, la Franco-
Marocaine séfarade, sioniste convaincue et députée d'un parti d'extrême droite, qui a fait de l'Algérophobie et de l'islamophobie son cheval de bataille et qui nous parle de divorce et de pension alimentaire, nous lui répondons que le divorce est prononcé depuis bien longtemps et que la France ne pourra jamais rembourser ce qu'elle nous a volé, ni rendre la vie à nos millions de martyrs. Qu'elle continue à brasser du vent, ça lui amène des voix chez les Dupont-Lajoie. Mais si elle veut faire les comptes, nous sommes partants pour établir l'inventaire depuis l'or volé par la France à l'époque de la régence d'Alger jusqu'à l'argent de la Issaba qui dort dans vos banques pourries.
Le Maroc, instrument des basses œuvres de la France néocoloniale
Chacun a bien compris que le soi-disant partenariat entre la France et son vassal marocain repose sur le strict intérêt des entreprises françaises, et ce voyage a officialisé l'implication de la France dans le pillage du territoire sahraoui. Rappelons que le Maroc vit une interdépendance vis-à-vis de la France dans le cadre des accords de La Celle-Saint-Cloud qui ont été signés le 6 novembre 1955 et qui prévoyaient l'accession du Maroc au « statut d'Etat indépendant, uni à la France par les liens permanents d'une interdépendance librement consentie et définie ». On en conclut donc que c'est la France qui, à travers le royaume féodal du Maroc, occupe et colonise en réalité le Sahara occidental. N'oublions pas que la France a bombardé les colonnes du Polisario en 1975. C'est un fait historique. La France a toujours été partie prenante de la colonisation du Sahara occidental et le Maroc vassal n'est que l'instrument des basses besognes de son maître français. La France qui, jusque-là, avançait masquée, a montré sa vraie nature qui n'a pas changé d'un iota depuis « le temps béni des colonies » et celui du fondateur du Maroc, le maréchal Lyautey. Aujourd'hui, la France néocoloniale s'assume. Non, le Sahara n'est pas marocain, il ne l'a jamais été, et ne le sera jamais ! Et il ne sera jamais non plus français, n'en déplaise à Macron et à ses maîtres ! Et nous encourageons nos frères sahraouis à recourir à la lutte armée pour récupérer leur territoire et défendre leurs richesses, en prenant exemple sur le peuple algérien. Il est inutile de compter sur l'ONU et la Minurso qui sont des organismes creux, complètement stériles et inefficaces.
En tout cas, pour en revenir à la folle parade française à Bousbir, tout le déballage servile déployé par le Makhzen n'a pas empêché la France méprisante de renvoyer dans la fange d'où il sort le roitelet bancal du royaume archaïque de Bousbir puisque le journal Marianne lui a consacré un article peu amène qui le décrit tel qu'il est et qui confirme les informations de nos sources : Mohamed VI est une folle hystérique ivre de pouvoir qui pique des crises de colère et qui tabasse son entourage, et qui passe ses nuits à lire ce que l'on dit de lui et de son royaume de pacotille. C'est de cette manière que la France traite ses bougnoules. Cet uppercut médiatique devrait clore quelque peu le bec de tous les trolls bousbiriens qui jouent les matamores devant leur écran d'ordinateur. Quant à nous, nous sommes heureux de participer à la fièvre royale de lecture nocturne.
Quant aux fascistes franchouillards shoatisés qui pullulent sur les plateaux de télé et dont la langue s'agite avec fébrilité dans une logorrhée anti-algérienne, ils devraient se méfier du reflux biliaire. A force de s'énerver comme ils le font à chaque fois qu'ils évoquent l'Algérie, ils en deviennent verts et cela traduit une grande détresse gastrique. Gare à la dyspepsie ! N'y a-t-il que l'Algérie comme sujet d'intérêt ? C'est fini, l'Algérie française, il faudra bien vous y faire. Tournez la page, Messieurs, il en va de votre santé. A ce propos, et en le remerciant pour m'avoir fait bien rire, j'offre la palme de la fatuité et de la stupidité au directeur du JDD, ce jeune freluquet, investissement de l'oligarchie, qui s'est ridiculisé en affirmant que l'Algérie avait perdu la guerre et que c'était la France qui était partie. Oui, Monsieur Lejeune, vous avez raison, la France est partie d'Algérie la queue entre les jambes, nos moudjahidine l'ont chassée de notre sol à coups de pieds au derrière. Notre brave Chahid Larbi Ben M'hidi était de ceux-là et croyez bien qu'il n'est pas mort pour nous, car nos martyrs sont éternels. Et nous sommes prêts à en découdre à nouveau à tout qui voudrait venir nous chercher noise. Vous avez vu le défilé de notre armée ce 1er novembre, vous avez entendu les cris « Ghaza Ghaza » de nos lions des forces spéciales de l'ANP : c'est un avant-goût de ce qui attend tous ceux qui voudraient s'aventurer à lorgner vers la patrie des martyrs. Comme l'ALN a hanté vos nuits cauchemardesques, sa digne héritière, l'ANP, continuera à contrer vos chimères néocolonialistes et impérialistes.
Mohsen Abdelmoumen


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