Dans un discours lu, avant-hier jeudi à Alger, en son nom par le vice-président du Conseil de la nation, Ahmed Kharchi, le deuxième homme politique de l'Etat, en l'occurrence le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a considéré, dans sa lettre, que la Déclaration du 1er Novembre 1954 constitue, voire reflète la voie sûre, rassurante et nécessaire pour l'édification d'une Algérie forte, indépendante, souveraine, stable et prospère. Représentant le président du Conseil de la nation à la conférence organisée en marge des activités du Salon international du livre d'Alger (Sila) au Palais des expositions Pins maritimes (Safex), le vice-président du Conseil de la nation, Ahmed Kharchi a fait parvenir, avant-hier, le contenu de la lettre de Salah Goudjil adressée aux participants. Dans cette lettre lue en son nom par le numéro deux du Conseil de la nation, Salah Goudjil a estimé que «la Déclaration du 1er Novembre a constitué «une ligne directrice et une feuille de route pour une Algérie indépendante, stable et prospère». Dans sa lettre, Salah Goudjil a précisé que la Révolution du 1er Novembre «a redonné aux peuples opprimés et colonisés la fierté des victoires et rétabli les équilibres de force en fonction des valeurs humaines et de la légitimité internationale», a considéré. Lors de cette conférence organisée sous le thème : «L'esprit glorieux de Novembre : patrimoine et mémoire», Salah Goudjil a ajouté que la Déclaration du 1er Novembre a constitué «une ligne directrice et une feuille de route, non seulement vers l'indépendance, mais aussi vers l'édification d'une Algérie indépendante, stable et prospère», soulignant que « 70 ans après le déclenchement de la Glorieuse Révolution de libération, son esprit demeure vivant en nous, illuminant notre chemin vers de nouvelles victoires dans une Algérie nouvelle et stable, dont les fondations ont été posées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune», a-t-il soutenu. Dans le même contexte, Salah Goudjil s'est félicité de l'intérêt accordé par l'Etat à la culture et à la créativité, ce qui s'est traduit, a-t-il dit, par l'institution du Prix du président de la République des personnalités de la culture et des sciences et du Prix de l'Etat pour les arts et les lettres. Par ailleurs, et prenant part à la conférence, le moudjahid Aissa Kasmi, a évoqué, pour sa part, la politique coloniale de l'occupation française, mettant en avant les principales étapes de la lutte du peuple algérien, depuis les résistances populaires, en passant par le mouvement national jusqu'à la Révolution du 1er Novembre, couronnée par l'indépendance et le recouvrement de la souveraineté nationale. A son tour, le journaliste et écrivain Sadek Bakhouche a appelé à préserver la Mémoire nationale et à la transmettre aux générations futures, tout en mettant l'accent, lors de son intervention, sur les prémices de la Révolution de libération, issues du mouvement national.