La semaine dernière, un média français a prétendu avoir obtenu un rapport médical de la boxeuse, rédigé par deux endocrinologues, dont le Français Jacques Young. Ce rapport stipule que Khelif souffre d'un déficit en 5 alpha-réductase, une rare maladie. Ce média controversé a été taxé de faire du fake news. Imane Khelif a porté plainte pour harcèlement, notamment, contre celui-ci. Le problème dans tout ça, c'est que ce rapport qui conduit beaucoup de gens à qualifier Imane Khelif d'homme conclut plutôt que la boxeuse doit être considérée comme une… femme. Mardi, Me Saïda Boubekeur, l'avocate de la championne olympique, Imane Khelif annonce, dans une Conférence de presse organisée au siège d'El Moudjahid, qu'une «action en justice est officiellement ouverte contre le journaliste (Aït Aoudia) auteur de (vraies) fausses informations calomnieuses contre la boxeuse Imane Khelif, colportées sur un média étranger». «Cette rencontre avec les journalistes a pour objectif de faire la lumière sur l'affaire du journaliste dénigreur qui a touché à la personne de Khelif à travers des informations sans fondements. Ma cliente (Khelif) a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux. On vient officiellement d'intenter une action en justice contre la personne de M. Aït Aoudia et ce, sur demande de l'athlète», a déclaré l'avocate. Selon l'avocate «le journaliste risque gros, puisqu'il s'agit d'un dossier traitant d'une affaire relative à l'atteinte de l'intégrité de la personne d'Imane», sans évoquer la nature des sanctions encourues. «Me Boubekeur insiste, une nouvelle fois, sur le rôle des médias qui doivent se lancer dans cette action afin de faire front contre tous ceux qui osent toucher à la dignité de Khelif, ambassadrice par excellence de la cause féminine algérienne. La conférencière tient à souligner, toutefois, n'avoir aucun lien avec les actions de justice actionnées par la boxeuse à l'étranger pour cyber-harcèlement pendant les jeux Olympiques de Paris».