Une journée de sensibilisation et de formation sur les bronchiolites a été organisée, lundi passé à Alger, par l'Institut national de Santé publique (INSP), durant laquelle l'accent a été mis sur l'importance de « mieux comprendre » cette pathologie afin de « mieux agir ». « Chaque saison automno-hivernale, on enregistre une hausse du nombre de cas de bronchiolite qui affecte notamment les nourrissons et les enfants de moins de 2 ans », a déclaré, lors de cette rencontre, le directeur général de l'INSP, Abderrazak Bouamra, expliquant l'intérêt de cette journée destinée aux médecins généralistes qui sont en première ligne du contact avec les malades ». Il a précisé que les bronchiolites sont à l'origine de 30 à 40% des consultations pédiatriques, dont 3 à 5% de formes sévères pouvant entraîner le décès de l'enfant, avant de faire remarquer que cette affection virale est due au virus respiratoire syncitial (VRS), qui se transmet par contagion. Aussi, le praticien « doit être en mesure de qualifier les risques et de dispenser l'éducation thérapeutique aux parents, s'agissant des gestes de prévention à respecter », a-t-il ajouté, faisant savoir qu'un guide national préconisant les recommandations à suivre en matière de prévention et de traitement des bronchiolites est mis à la disposition des médecins. Bouamra a précisé que cette affection « ne nécessite pas la prescription d'antibiotiques mais d'autres traitements tels que les corticoïdes, l'oxygénothérapie, etc. », avant de souligner « l'intérêt avéré de l'allaitement maternel prolongé » dans la réduction des risques de contracter cette maladie. Pour permettre un large suivi du déroulement de cette journée de formation, animée par des pédiatres de divers établissements hospitaliers, des médecins généralistes de nombreuses wilayas y ont été associés par visioconférence.n