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«L'Algérie pourrait, pour l'Afrique, être un vecteur de progrès économique» Ousmane Dione, vice-président de la BM pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) :
Le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Ousmane Dione, a invité, avant-hier samedi, l'Algérie à exploiter sa position géographique pour pouvoir renforcer les échanges économiques, commerciaux et technologique avec les pays africains, afin de consolider sa position en termes d'exportation, d'attrait des investissements et des technologies nouvelles, mais aussi de devenir un vecteur de progrès économique et d'attraction d'investissements pour le continent. «Pour l'Afrique, l'Algérie pourrait être non seulement un vecteur de progrès économique, mais aussi d'attrait des IDE, de création d'emplois de qualité, tout en assurant la mission de diffusion de la technologie à travers le continent africain», a-t-il indiqué. Intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de l'émission ''Débat politique'', Ousmane Dione a mis l'accent sur la place stratégique de l'Algérie en Afrique. Soulignant, au passage, les progrès réalisés dans des secteurs stratégiques tels que l'agriculture, le tourisme, le numérique et les Start-ups, notant l'amélioration du climat des affaires et des infras- tructures, rendant l'Algérie plus attrayante pour les investissements étrangers directs (IDE). Sur le plan économique, l'Algérie, a poursuivi le représentant de l'institution internationale, est en train de progresser de manière tout à fait positive sur le plan économique, avec des chiffres qui parlent d'eux-mêmes. Mettant en avant un taux de croissance de 3,9% à 4% par an, réalisé par l'économie algérienne après l'épidémie du Covid-19, une croissance aujourd'hui mieux stabilisée et qui continue à croître. Faisant observer que cette croissance est soutenue, en large partie, par les hydrocarbures des exportations. Le vice-président de la BM estime que la phase inflationniste a été bien maîtrisée en Algérie, faisant remarquer que les prix sur le marché algérien sont beaucoup plus abordables comparés aux prix mondiaux. Soutenant que la hausse du déficit budgétaire est d'ailleurs engendrée par les différentes interventions de l'Etat destinées à soutenir et à préserver le pouvoir d'achat des Algériens. «Cette politique sociale de l'Etat est importante et intéressante dans le contexte mondial actuel où il n'y a pas beaucoup de pays qui peuvent se permettre d'investir autant pour soutenir le pouvoir d'achat de leurs populations», a estimé l'invité de l'émission ''Débat politique'' de la Chaîne III de la Radio nationale. A ce propos le représentant de l'institution internationale s'est réjoui de l'ouverture du marché, de la compétitivité, la stabilité macro-économique, un cadre où les IDE se sentent de plus en plus à l'aise, le développement des infrastructures et le développement régulier de certain ''secteurs niches'' comme l'agriculture, le tourisme, le digital et les Start-ups. Enfin, saluant un ''Made in Algeria'' fondamentalement important, le vice-président de la BM a cependant attiré l'attention sur la nécessité de renforcer les efforts en matière de marketing et de communication sur ces progrès. «Les chiffres parlent d'eux-mêmes, mais il faut plus d'effort de marketing pour faire connaître les progrès réalisés par l'Algérie. A titre d'exemple de grandes performances ont été réalisées par le pays en matière de dessalement de l'eau de mer, des réalisations qui restent malheureusement inconnues par beaucoup de gens», a-t-il dit.