L'université Ziane-Achour en leader, c'est pratiquement le résultat avéré que l'on doit admettre. Pratiquement les conférences, les colloques, les journées d'études et les rencontres qui se tiennent en cet espace du Savoir et de la science sont tous bénéfiques à l'Université, à l'Algérie et même pour l'humanité entière. Dans le cadre du savoir scientifique, le côté politique est mis de côté. Certes c'est important de l'ignorer mais ne pas le négliger.Cette fin de semaine, des chercheurs venus des quatre coins du pays et d'ailleurs ont mis à disposition de leurs confrères les résultats de leurs recherches. Internet a été mis à profit pour rapprocher d'autres chercheurs et étudiants qui ne pouvaient se déplacer en Algérie et à Djelfa en particulier. Les deux jours des 17 et 18 décembre 2024 où la salle de conférences de l'Institut des sciences et de la technologie n'a pas désemplie. Ces journées resteront dans les mémoires des étudiants. Ils n'ont pas quitté les lieux, même après les pauses-café ou le déjeuner. Ils étaient assoiffés du Savoir et cette occasion ne se représentera pas tous les jours. Les chercheurs; des hautes personnalités avérées et confirmées vivant ce climat ont donné tout ce qu'ils ont comme Savoir. Au total, 70 intervenants ; 35 ont présenté les résultats de leurs travaux en utilisant le data-show et l'autre moitié ont expliqué les résultats qu'ils ont obtenus à travers l'affichage. Donc, même si l'on se réfère à cette activité la pause- café ou collation qui se déroule en même temps que l'affichage. Certaines prises de paroles durant les débats se sont exprimées en anglais. D'autres en français et en langue maternelle, l'arabe. Les interventions tournaient autour des trois axes de production des énergies renouvelables. En fait, la problématique posée était comment les stocker ou les acheminer. Il s'agit de l'énergie solaire produite par des cellules photovoltaïques, de l'énergie produite par les éoliennes et enfin de l'énergie produite par des centrales thermo-solaires. Le nouveau le moins polluant ou plutôt le non polluant : l'hydrogène. Si les moyens et formules ou systèmes de séparation de l'hydrogène de l'eau se performent tous les jours que Dieu fait, il reste encore du travail à faire pour mieux stocker ou transporter sans pertes ou possibilités de pertes. L'hydrogène, selon les spécialistes surtout celui qui est désigné dit « hydrogène vert » est le carburant avec zéro pollution. Si ce n'est que la buée d'eau qui est dégagée et qui reprend sa molécule de H2O. Tous les efforts fournis par les chercheurs tendent à protéger la terre. Où et quand produire ? C'est le titre d'une des interventions d'un chercheur. Si la deuxième partie en matière de temps, il répondra succinctement. Maintenant, demain et tout le temps il dira tant qu'il y a un besoin il faut produire. Par contre, les lieux de production sont les trois énergies qui ont un lien avec le soleil et le vent, la question est vite réglée. On les désigne de gisements solaires ou éoliens. Par contre, pour le nouveau carburant qu'est l'hydrogène, il peut être produit n'importe où, sauf que l'investissement est lourd. En termes de prix, on a eu l'information chez ceux qui sont versés dans le domaine. L'équivalent du kilowatt en hydrogène est cédé en Chine aux environs de 4 euros et en Europe à plus de 12 euros. Il est vrai que les deux sociétés diffèrent. En Europe c'est le capitalisme sauvage et en Chine ce sont les moyens communs. En termes plus précis, c'est la population qui ne doit pas payer pour les magnats. L'Algérie dispose de toutes ces possibilités afin de produire l'énergie pour ses propres besoins et aussi pour une bonne partie de l'humanité.