Ce sont des étudiants et des doctorants de plusieurs universités qui se sont donné rendez-vous pour faire part de leurs travaux et surtout pour échanger leurs expériences et avis. Deux jours durant ils se sont relayés en convaincants tribuns à expliquer leurs démarches et les résultats obtenus lors de leurs expériences et études. Les 21 et 22 décembre 2024 resteront gravés en or chez les participants. Pour étayer la situation : la salle des conférences n'a à aucun moment été désemplie. Les intervenants ont convaincu leur auditoire. D'ailleurs les filles et dames présentes n'ont pas voulu quitter la salle même après la clôture des travaux le premier jour. Il est vrai que le 21 décembre est la journée la plus courte de l'année au HCDS on aurait voulu qu'elle soit la plus longue. Mais c'est ainsi et pas autrement. Comme les cycles de l'évolution des pistachiers. Dans notre dernière édition nous avions fait part de l'intérêt accordé au pistachier en Algérie. Nous n'avions jamais pensé que leurs travaux atteignent autant d'intérêt chez les scientifiques. C'est aussi grâce au Haut commissariat au développement de la steppe qu'une telle ascension dans le niveau scientifique soit enregistrée. Les adeptes sont tellement nombreux que les sujets de recherche sont multiples. Nous avons remarqué qu'un chauvinisme pour mettre en avant un produit purement algérien. On parle du pistachier d'Alep (Syrie) et on ne fait presque pas d'appellation de pistachier local. Bien que le pistachier de l'Atlas soit présent devant et parmi nous. On le désigne d'El Botma. Il y a même un chef-lieu de daïra Feidh el Botma (l'esplanade du pistachier) il est improductif du fruit mais il fournit aux arboriculteurs du pistachier les porte-greffes. Lors d'une visite, on a remarqué des gens en train de couper des branches du Botma. Son évolution est multiséculaire. L'anthropologue Malika Hachid qui a travaillé dans la région pendant plusieurs années pour récolter des informations afin de publier son ouvrage, en deux tomes, intitulé el hadjra el mektouba (les pierres écrites). Elle recueille des restes et vestiges d'alimentation, parmi elles, des coquilles de pistaches. Leurs datations au Carbone 14 liées à l'existence de l'homme en ces lieux repoussaient le temps à plus de 8.000 ans. Donc, le pistachier du bassin méditerranéen existait depuis la nuit des temps et il ne changera pas de goût. Même si on le désigne de pistachier d'Alep.