L'Algérie connait une nouvelle dynamique, une profonde mutation dans le domaine économique. Cette dynamique s'appuie à priori, comme tout développement, sur les ressources humaines compétentes. À cet effet, et pour une efficacité assurée, il est nécessaire de mettre en place les moyens adéquats aux différentes universités du pays, notamment logistiques et financiers, pour propulser cette innovation afin de donner des assurances à ces nouvelles compétences porteurs d'idées et de projets de recherches, solutions de tout développement.L'objectif est de créer un espace professionnel vital qui permet aux jeunes diplômés de s'insérer dans la vie professionnelle et laisser germer de nouveaux projets de développements créateurs de richesses et de postes d'emplois. Cette manœuvre combien salutaire entre dans le cadre dune résolution de l'état visant à créer des start-up et également à renforcer le lien entre le savoir académique et les compétences professionnelles. Dans cette perspective, l'université de Sidi Bel-Abbès a répondu avec engagement, enregistrant durant cette année plus de 530 projets. La Faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion vient en tête de liste avec 129 projets, ce qui reflète un développement remarquable de l'entrepreneuriat dans le domaine de l'économie et de l'administration des affaires. Les projets ont concerné presque toutes les facultés, notamment : Sciences humaines et sociales : 81 projets portant sur des questions sociétales. Ingénierie électrique et énergétique : 73 projets. Sciences naturelles et de la vie : 51 projets environnementaux et biologiques. Sciences exactes : 50 projets en mathématiques et physique. droit et politique : 59 projets. Technologie : 46 projets. Médecine : 14 projets axés sur le développement de la santé publique. Littérature et langues : 22 projets pour favoriser l'innovation culturelle. Institut d'agriculture et Centre de formation continue : 11 projets pour soutenir le développement durable. Le directeur de la maison de l'innovation et de l'entreprenariat (MIE), le Dr Alami Ahmed, a souligné que des programmes de formation seront bientôt lancés pour soutenir les étudiants, tels que la préparation de plans d'affaires, la modélisation et la rédaction de brevets. Il a également été annoncé que l'inscription des projets se poursuivra jusqu'au 20 février 2025, dans le but de promouvoir l'innovation et l'entrepreneuriat au sein de la communauté universitaire, d'offrir aux chercheurs et aux étudiants la possibilité de développer leurs startups pour un développement durable qui profite à la société et à l'économie nationale, offrir par ailleurs un environnement propice à la formation et à la créativité.