Des dizaines de conducteurs et de citoyens souffrent du défaut d'éclairage public. En effet, le sentiment d'insécurité est d'autant accru chez les habitants plongés dans un climat de peur et de crainte, que ceux-ci sont contraints d'éviter de sortir la nuit. La conduite sur des routes mal éclairées la nuit est très dangereuse, surtout du côté de Sidi Khettab, Kssara et Point Zéro. «Nous sommes contraints de conduire avec prudence avec la peur au ventre, soit pour nous rendre à nos lieux de travail ou de rejoindre nos foyers», s'indigne un jeune. L'absence d'éclairage public génère forcément les agressions nocturnes où des foyers de malfaiteurs se constituent surtout la nuit profitant de l'inexistence de l'éclairage public. Aucune sécurité ne peut être assurée sans l'éclairage public sur les longues rues, notamment les ruelles où ces endroits restent à la merci de l'oisiveté. Dans des cas pareils, plusieurs cas d'agressions ou de viol peuvent survenir. A maintes reprises, nous avons signalé dans nos éditions précédentes l'existence de câbles dénudés sortant des lampadaires en panne, faute de maintenance, où dus à des travaux de réaménagement des trottoirs. La coordination entre les partenaires d'aménagement du tissu urbain et les équipes d'intervention du réseau d'éclairage public est plus qu'indispensable. Pour rappel, ça fait des mois que l'éclairage à la partie Est fait défaut.