Dans la ville de Chlef ainsi que dans d'autres communes de la wilaya, il existe manifestement plusieurs insuffisances. Des anomalies, on en trouve à chaque coin de rue. Mais, il ne faut pas nier les actions miraculeuses réalisées çà et là et une ville illuminés c'est sécurisant, mais cela dure le temps d'un petit temps faute d'entretien. Les poteaux électriques défectueux ne sont pas réparés, les lampadaires cassés ne sont pas remplacés, les ampoules grillées ne sont pas changées. Alors le noir s'installe durablement à la grande joie des rôdeurs de la nuit ‘‘malfaiteurs''. Il faut attendre des lustres avant qu'on se souvienne que l'éclairage est un signe de civilisation. Si l'éclairage public est installé, c'est pour assurer durant la nuit la sécurité des citoyens, de leurs besoins en matière de déplacements et il permet aussi de prolonger l'activité nocturne de la ville. Ce sont les collectivités locales qui sont chargées d'assurer au citoyen l'éclairage public sur les boulevards, les espaces publics, les cités... Malheureusement certains coins, passages, ruelles et allées de la ville de Chlef, se trouvent plongés dans le noir absolu. Le manque d'éclairage public touche particulièrement les quartiers populaires ou périphériques. La maintenance d'exploitation relative aux appareillages tels que les lampes et ballasts est souvent négligée. Certaines zones à haut risque d'insécurité sont ainsi livrées à elles-mêmes dans l'obscurité la plus totale. Il est difficile, voire impossible d'accéder à certains endroits sans s'attendre à des surprises souvent désagréables. Là, il faut reconnaître que l'habitant est aussi responsable de la détérioration du réseau d'éclairage public. Le problème de l'éclairage public se pose, en effet, avec acuité dans la ville de Chlef et ses périphéries ainsi que dans certaines communes. Le mépris aux habitants est flagrant dénonçant la défaillance de l'éclairage public. Cet indissociable lien entre l'éclairage et le sentiment de sécurité est rompu du fait que l'éclairage y fait défaut. D'ailleurs, certains habitants n'ont pas hésité à faire part de leur inquiétude vis-à-vis de cette situation jugée grave. En effet, à la tombée de la nuit, ces endroits cités sont recouverts d'une obscurité totale, faute de lampadaires en bon état de marche, ou encore, de leur inexistence pure et simple dans certaines ruelles, notamment juste devant le commissariat de haï Meddahi où plusieurs ampoules sont grillées et ce depuis plusieurs mois. «La maintenance d'exploitation relative aux appareillages ‘‘lampes'' est souvent négligée», affirme un autre habitant. A certains quartiers de la ville par contre, les poteaux sont en surnombre. On trouve, en effet, plus d'une dizaine de lampes dans un petit espace. Et parfois, les lampes restent allumées de jour comme de nuit. Il en est ainsi de l'éclairage inutile, lampes trop puissantes, lampadaires souvent inutilement rapprochés… toutes ces pratiques sont source de gaspillage d'énergie. Le sentiment d'insécurité est d'autant plus accru chez les habitants des quartiers plongés dans un climat de peur et de crainte, ce qui les contraint d'éviter de sortir la nuit.