Les récentes déclarations de Louis Sarkozy, menaçant de brûler l'ambassade d'Algérie en France, ne sont pas qu'un simple coup de provocation : elles révèlent un mépris profond et une volonté d'ingérence dans les affaires algériennes. Cette sortie haineuse fait suite à l'arrestation en Algérie de Boualem Sansal, un individu détenteur de la double nationalité, connu pour ses positions hostiles à l'Algérie et ses accointances avec le Makhzen et certains cercles influents en France. Contrairement à ce que tente de faire croire la propagande médiatique occidentale, cette arrestation relève strictement du droit souverain de l'Algérie d'appliquer sa justice face à des individus soupçonnés d'atteinte à la sécurité nationale. Louis Sarkozy, en s'érigeant en défenseur d'un homme au service d'agendas étrangers, prouve son alignement avec l'extrême droite française, toujours prompte à s'attaquer à l'Algérie et à ses institutions.Mais pouvait-on s'attendre à autre chose de la part du fils de Nicolas Sarkozy, un homme dont la carrière a été marquée par des scandales de corruption, notamment le financement illégal de sa campagne présidentielle par le régime de Kadhafi, qu'il a fait assassiner pour effacer les traces de son crime ? « Tel père, tel fils. » Aujourd'hui, Louis Sarkozy va encore plus loin dans la provocation en appelant à incendier une représentation diplomatique algérienne, un acte qui, dans n'importe quel Etat de droit, serait assimilé à un appel au terrorisme. Cette posture ne relève pas de l'indignation sincère, mais bien d'un calcul politique : surfer sur la vague islamophobe et anti-algérienne qui gangrène la scène politique française, notamment sous l'impulsion de l'extrême droite et de certains milieux nostalgiques du colonialisme. Face à cette insulte, l'Algérie ne doit pas rester passive. L'Etat algérien doit engager des poursuites judiciaires contre lui pour incitation à la haine et à la violence contre une institution diplomatique. Une réponse diplomatique ferme, telle que le rappel temporaire de notre ambassadeur en France, enverrait un message clair sur l'intransigeance de l'Algérie face à ce type de provocations. La diaspora algérienne en France doit également se mobiliser pour exiger une condamnation officielle des autorités françaises, qui ne peuvent ignorer une déclaration aussi grave. L'Algérie, qui a résisté à 132 ans de colonialisme et vaincu l'une des armées les plus puissantes du monde, ne se laissera jamais intimider par les gesticulations d'un fils d'oligarque en quête de notoriété. Que ce soit dans les hautes sphères du pouvoir ou au sein du peuple, l'Algérie se dressera toujours face à ceux qui cherchent à lui manquer de respect. L'histoire a prouvé que lorsqu'elle est attaquée, elle sait répondre avec force et dignité. À l'Etat algérien d'agir, maintenant.