Boualem Sansal, jusqu'à son arrestation en Algérie, était inconnu de 99,99 % de la population française ; cependant, la couverture médiatique, qui a suivi, l'a présenté comme un cas digne d'être défendu contre «l'arbitraire», la «persécution pour délit d'opinion» et «l'humiliation». Cette « affaire Sansal » vient presque simultanément, avec le cas des gendarmes français arrêtés et humiliés par les sionistes, le mandat d'arrêt contre les bourreaux sionistes, et « l'affaire » accablante de son ami Daoud. Tous ces faits ont été rapidement occultés par cette série de diversions, pour éviter de contrarier l'allié israélien et d'indigner les Français. Sansal, par contre, est connu en Algérie, par certains, pour ses couillonnades, son imposture et duplicité lorsqu'il était haut fonctionnaire au ministère de l'industrie; sa traîtrise à son pays et à la cause palestinienne. Il est connu aussi en «Israël» pour l'avoir visité d'où il est revenu « riche et heureux », rencontré des rabbins, fait des déclarations hostiles aux Palestiniens, visité le mur dit des lamentations ; flanqué d'une kippa en guise de soumission. Habitant Boumerdès, Sansal se rend en Algérie régulièrement depuis de nombreuses années sans être inquiété malgré une litanie de provocations et d'outrage qu'il exprime dans ses interventions et écrits sur son pays et l'Islam, jugés injurieux et répréhensibles. Ce qui indique bien qu'il a été arrêté pour d'autres raisons. Ils l'ont «laissé aboyer», dit-on. S'il se retrouve cette fois dans cette situation, c'est qu'il l'a bien cherché, sûrement suite à sa dernière grave déclaration. Par son arrogance, ses provocations et ses prétendus soutiens, il se croyait être à l'abri de toute répercussion ; se sentant intouchable quelles que soient les infractions commises. Mal lui en a pris, pour ce coup-ci, il s'est pris dans son propre piège. Il ne s'agit plus d'opinion, de liberté d'expression, mais « d'atteinte à l'unité nationale et à l'intégrité territoriale », suite à ses déclarations mensongères et subversives sur «Frontière», un média français extrémiste et fasciste, dont-il est membre du comité stratégique, d'où il a affirmé qu'une partie de l'Ouest de l'Algérie appartient en réalité au royaume du Maroc. La limite du tolérable en Algérie. Cette aberrante affirmation l'a exposé de fait à des conséquences judiciaires. Il ne peut s'agir que d'intelligences avec des puissances étrangères nuisant aux intérêts de l'Algérie. Par ses graves déclarations, il tombe sous le coup de la loi. Il s'agit donc fondamentalement d'une affaire algérienne, et la France n'a aucun rôle à jouer ou commentaire officiel à faire. Chacun s'occupe de ce qui le regarde. Il va répondre de ses actes devant la justice algérienne en sa qualité d'Algérien, même s'il a été récemment «baptisé» Français. L'arrestation de cet ami de Daoud et des lobbys franco-israéliens, a toutefois suscité un tollé outre-mer, en France. Outre les médias aux ordres avec leurs salmigondis, les cancaneries de la droite et assimilés, les plus remarquables réactions sont celles de l'arrogant académicien Jean-Christophe Rufin et du torchon islamophobe et arabophobe Charlie Hebdo. L'académicien a donné un ultimatum, assez cocasse, à l'Algérie : proposer l'élection de Sansal parmi « Les Immortels » s'il n'est pas relâché ! Nous lui avons suggéré de faire mieux, quelque chose de visible : rebaptiser la Grande Tour parisienne «Tour Sansal » ou créer un autre Grand Prix en son nom ! L'hebdomadaire Charlie a accouché d'un article, qui prouve l'ignorance et la médiocrité de l'auteur, qu'il a intitulé « Algériens ! Reprenez vos imams, rendez-nous vos écrivains ». Admettons ! Qu'il ait le courage de publier la réponse (qu'il a reçu) du média «Algérie patriotique» intitulé «Charlie Hebdo : gardez vos collabos et rendez-nous nos médecins ! » À la vue des individus qui le défendent – connus pour leur hostilité maladive envers l'Algérie, leurs affiliations sionistes et leurs antécédents judiciaires pour certains – et leurs réactions, ils n'ont fait, stupides et arrogants qu'ils sont, que renforcer les raisons qui ont motivé son inculpation ! C'est un «Sayan», un informateur, des services français et du Mossad. Si les 3000/4000 « sayanim » en France (5ème colonne au service d'Israel) qui informent régulièrement le Mossad depuis les Institutions françaises (y compris les médias) sont tolérés, cette pratique de mouchardage (le « kaouad » ou le « harki » en langage algérien) est exclue dans la culture, la tradition et les lois algériennes. De tels actes sont sévèrement punis par la société et par les lois de la république. Les «pressions», pétitions et autres palabres n'y changeront absolument rien, aussi fort que sonnent leurs trompettes ! « Le piège pour les hommes politiques est de se sentir invulnérables, intouchables. Cela conduit à négliger des choses que l'on juge à tort subalternes». Les forces de sécurité algériennes ne prennent jamais à la légère les affaires sérieuses. Elles sont patientes et exigeantes quant à la pertinence des preuves avant de procéder à une arrestation. Boualem Sensal est Algérien, même administrativement, d'origine marocaine, adulateur des juifs sionistes. Il sera donc jugé conformément à la loi algérienne avec la préservation de tous ses droits contrairement à certains abus du système français ; les exemples ne manquent pas ! Il lui appartient entièrement et seul de se défendre face aux griefs plutôt que de compter sur l'influence, les pressions et les bavardages de ceux qui le manipulent, quels qu'ils soient ! Si leur agent bénéficie d'une aussi grande attention, c'est qu'ils sentent perdre un précieux capital ! Comme ses clones Zimeray, Zemmour et autres bandits sionistes qui se sont mis en ordre de bataille pour sauver le soldat Sansal, le crasseux raciste sioniste et luciférien nommé Bernard-Henri Lévy (le philosophe du mal) est allé – dans son « bloc-notes » du «Point» – jusqu'à insulter le président algérien et le traitant de « voyou, preneur d'otage » et les Algériens de «chiens» en guise d'arguments de défense de leur félon qu'il assimile à « Voltaire ». Marion Maréchal a repris le même qualificatif de «voyou» en l'appliquant à l'Etat algérien au Parlement européen, oubliant que son pays évolue dans un Parlement européen composé de corrompus, d'escrocs, de pédophiles et de perfides. La France abrite, soutient et finance bien les terroristes en Afrique et en Syrie. Comment doit-elle alors qualifier son pays? La réponse est que l'insensé qualifie toujours les autres à travers le prisme de ses propres attributs. En d'autres termes, il qualifie les autres de ce qu'il est lui-même en démontrant son imposture et ses diableries. BHL a «assuré» absurdement, avec culots, à propos des bombardements israéliens sur les civils palestiniens, qu'« il n'y a pas de génocide... et qu'Israël mène aujourd'hui une guerre de libération des Palestiniens ...». BHL est la toxine botulique qui paralyse la France. Bien sûr que toutes les vociférations de ces énergumènes, dont le langage a été refaçonné par les sionistes, ne sont que des loufoqueries, du chahut, sans aucun effet sur les principes de l'Algérie. Qu'ils trouent le ciel s'ils ont des cornes ou qu'ils soufflent sur la Méditerranée pour nous noyer dans un déluge ; qu'ils provoquent des ouragans, des tempêtes de pluie, de neige ou de grêle ; cela ne changera rien à la décision algérienne souveraine ! Il ne leur reste que de prendre le risque d'une action militaire pour le délivrer s'ils ont cette capacité. Que feraient-ils si un Français, demain, déclare constamment, par militantisme et activisme, que l'Alsace et la Lorraine appartiennent à l'Allemagne ? Que la Corse, la Bretagne, la Nouvelle-Calédonie, la Réunion et autres territoires, doivent être indépendants ? Alors ? Ce qui est licite pour la France est illicite pour les autres et vice-versa ? Ce qui arrive à la France, actuellement dans une instabilité politique et économique pour cause du régime Macron, est atypique. Ses valeurs sont piétinées et sa morale dévoyée : ni souveraineté, ni liberté, ni «droits de l'homme», ni «libre d'opinion», ni principe. Ses dirigeants, ont-ils défendu leurs gendarmes arrêtés et humiliés par les sionistes ? Ont-ils le courage d'annoncer clairement et solennellement appliquer l'arrêt de la CPI aux bourreaux génocidaires de Gaza s'ils se présentent en France ? Quoi que fasse le régime «macronien» pour protéger les criminels, l'arrêt de la Cour est irrévocable ! Ont-ils le courage de dénoncer la mainmise des sionistes sur les Institutions françaises qu'ils pervertissent ? En revanche, ils se montrent plus audacieux en bombant le torse et montrer leurs muscles aux Africains, aux musulmans et aux Arabes. Peuvent-ils émettre une moindre critique sur leurs maîtres sionistes qui les dominent, les colonisent, les humilient sans possibilité de rechigner ! Tous des poltrons ! Les sionistes mènent les dirigeants français par le bout du nez jusqu'à leur ordonner de ne pas appliquer les mandats d'arrêt de la CPI et jusqu'à pervertir leur législation à leur avantage. Ils ont trouvé dans l'arrestation de Sansal un sujet de diversion afin de détourner l'attention des Français, les aveugler pour ne pas rendre des comptes. « L'affaire Sansal » vient aussi couvrir l'humiliante « affaire Daoud » ! Ce sont les Français sionistes qui sont à la manœuvre, qui sont montés au créneau et qui orientent la politique de la France. Voilà où les a entraînés la cupidité, la désinvolture, l'arrogance, le suivisme et l'incompétence de leurs dirigeants : à la déchéance, à la perte de souveraineté, à l'asservissement et à terme au sous-développement ! On ne tire pas du miel du «derrière» des frelons. Que pensent les Africains de cet aboutissement ou de ce retournement de situation ? Du sort de cette France qui ne cesse, depuis des décennies, de les malmener ? Bien que les organisations dites « internationales » – dont le CPI et TPI – soient considérées comme des pièges, qui ne visent que les faibles et les ex-colonies africaines, il arrive parfois que la logique de la nature réserve des bonnes surprises si l'on s'en tient à cette citation de Ahmadou Kourouma « Parfois, on trouve une grosse biche dans le piège tendu à des agoutis ». Dans le piège de notre cas, l'oracle a offert deux « gros sangliers » non-africains ! Le bouffon Sansal est un renégat algérien, victime de ses propres manigances et de son sentiment d'invulnérabilité. Il est pris par les siens alors qu'il croyait les prendre ! Ses soutiens franco-sionistes, informateurs et agents subversifs au service d'Israël, n'ont plus qu'à se résigner, à s'accommoder des nouveaux rapports de force et à ravaler leur colère et leur amertume. Amar Djerrad * Pour plus d'informations, sur le cas de Sansal, lire l'article du professeur Abdellali Merdaci: https://algerie54.dz/