Dimanche 9 mars, musulmans et non-musulmans se sont rassemblés à Washington pour un Iftar, le repas de rupture du jeûne pendant le Ramadhan, célébrant l'unité et la compréhension mutuelle. Organisé pour la deuxième année consécutive, cet événement vise à rapprocher les communautés de différentes confessions. Ibrahim Anli, directeur exécutif du Rumi Forum, une organisation dédiée au dialogue interculturel et interreligieux inspirée par les enseignements du poète et mystique musulman soufi Rûmî, a souligné l'importance de cette initiative : «Ce soir, nous sommes réunis avec des représentants de diverses communautés religieuses, tous engagés dans la défense de la liberté religieuse pour les personnes vulnérables à travers le monde». Sam Brownback, ambassadeur des Etats-Unis pour la liberté religieuse internationale, a rappelé que la paix ne peut être atteinte sans tolérance religieuse. «La paix n'est possible que s'il y a un respect et une compréhension mutuels. Avec cela, nous pouvons construire des sociétés durables et harmonieuses», a-t-il déclaré. Avec plus de quatre millions de fidèles, la communauté musulmane américaine joue un rôle actif dans la promotion des valeurs de tolérance et de paix, notamment pendant le mois sacré du Ramadan. Cet Iftar symbolise ainsi un pont entre les cultures et les croyances, renforçant les liens entre les communautés.n