Dans sa collection EssaiSedia, les éditions Sedia viennent de sortir deux nouveaux titres, très visionnaires, le premier signé Jacques Attali et intitulé «Une brève histoire de l'avenir», vendu à plus de 250 000 exemplaires et élu Best seller et le second, «Le Monde en 2025», est co-signé par Nicole Gnesotto et Giovanni Grevi. Dans son ouvrage très documenté, Attali, à travers la synthèse de documents historiques, politiques, socio-économiques, écologiques, scientifiques et techniques nous déroule les 60 prochaines années du monde. S'attardant sur les trois ordres conditionnant le développement des sociétés (religieux, militaire et économique), il finit par se projeter -et nous avec- dans un avenir inquiétant marqué par «l'hyperempire » qui se traduit par «l'extension de la démocratie de marché, avec ses règles impitoyables, allant jusqu'à la marchandisation du temps et du corps», «l'hyperconflit», qui est «le choc armé de politiques, de cultures, de religions, entre des Etats ou des groupes se déclarant incompatibles, en lutte pour le contrôle des flux financiers, de l'énergie ou de l'eau» et «l'hypersurveillance», pratiquée par «les mafias, les cartels, les entreprises pirates , les criminels en col blanc». Heureusement, tout n'est pas noir dans cet avenir, puisque Attali y voir, tout de même une lueur d'espoir. A lire. Dans «Le monde en 2025», c'est la question comment sera le monde en 2025 qui est posée par l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne. Dans un rapport dirigé par Nicole Gnesotto, spécialiste des questions de sécurité internationale et Giovanni Grevi, chargé de recherches à l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne, les chercheurs tentent de «dresser les grandes tendances du monde dans vingt ans et indiquer des pistes pour l'avenir de l'Europe». Pour cela, plusieurs thèmes sont analysés, à savoir la démographie, l'économie et l'énergie, l'environnement, la science et la technologie. A travers cette étude très exhaustive, les chercheurs ayant pris part à cette étude tentent d'ouvrir le débat concernant les défis de demain.