, Alors que le Sila 2010 s'ouvre aujourd'hui sur l'Esplanade du 5 juillet, les éditions Sedia font savoir à travers un communiqué que deux nouveaux ouvrages seront proposés aux lecteurs, en l'occurrence Mémoires de la chair d'Ahlam Mosteghanemi et Tous ruinés dans 10 ans ? de Jacques Attali. Après la publication en Algérie en langue française du titre le Chaos des sens que la romancière Ahlam Mosteghanemi a dédicacé à son public francophone à l'occasion du Sila 2009, Sedia publie un deuxième titre de cette célèbre romancière algérienne, Mémoires de la chair, récompensé par le prestigieux prix Naguib Mahfouz et le prix Nour de la meilleure œuvre féminine en langue arabe, est, plus qu'un roman, un hymne à une ville perdue. Constantine, Ksantina, Cirta, la cité des Ponts, le Rocher... autant de noms qui chantent la cité adulée et blessée, symbole d'une Algérie meurtrie par des années de guerre et le tragique échec des idéaux révolutionnaires de l'indépendance. Khaled, l'ancien moudjahid, a choisi l'exil. Mais à Paris, où il est devenu un peintre célèbre, une femme le rappelle à son passé : Hayat, la fille de son ancien chef de maquis, qu'il a connue lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Tendre et violente, enjôleuse et insaisissable, Hayat s'offre à Khaled pour mieux se dérober. Comme Constantine, elle porte en elle le deuil de ses proches et la douleur des amours défuntes, inscrites, dans sa chair, en lettres de feu. Publié dans la collection «Mosaïque», ce roman est vendu au prix de 800 DA. Après la publication d'Une brève histoire de l'avenir, la Crise et après et Survivre aux crises, un quatrième titre de Jacques Attali, Tous ruinés dans 10 ans ? publié par Sedia sera, également, disponible lors de ce Sila 2010. Serons-nous tous ruinés dans dix ans ? Jamais, sauf en période de guerre mondiale, la dette publique des grands pays de l'Occident n'a été aussi élevée. Jamais les dangers qu'elle fait peser sur la démocratie n'ont été aussi graves. Pour comprendre les raisons profondes qui peuvent conduire des Etats comme l'Islande ou la Grèce à la faillite, Jacques Attali retrace l'histoire de la dette publique, qui est aussi celle de la constitution progressive de la fonction souveraine et de ce qui menace de la détruire. Tel est l'enjeu de la dette publique actuelle, née avec la crise financière et nécessaire à sa solution, mais dont chacun sent bien qu'elle ne peut continuer de croître sans conduire aux pires catastrophes. Il est encore possible de régler ces problèmes, d'éviter la dépression, l'inflation et le moratoire, en repensant le rôle du Souverain et la part des dépenses publiques, en mettant en place d autres règles comptables et une tout autre architecture financière et politique, que ce soit en France, en Europe ou au niveau mondial. Paraissant dans la collection «EssaiSedia», l'ouvrage de Jacques Attali sera vendu au prix de 600 DA.