Plus de trente petites carrières d'agrégats à travers le territoire de la wilaya de Tiaret, exerçaient sans autorisations, pendant plusieurs années, ont cessé leurs activités sur injonction du wali. La fermeture de ces stations de concassage, ralentit l'avancement des différents travaux de réalisation des projets déjà en souffrance et influe négativement sur le développement de la wilaya. Les propriétaires concernés par cette mesure administrative souhaitent la régularisation de leurs situations par l'allégement du dossier exigé et faciliter la procédure pour avoir un agrément. L'exploitation de cette activité est subordonnée à des études techniques poussées dont le montant dépasse les 300 000 dinars algériens. Les petites et moyennes entreprises n'ont pas les moyens financiers suffisants pour la constitution d'un dossier à la fois volumineux et coûteux. Par ailleurs, l'association des entrepreneurs n'a pas caché son mécontentement pour cette mesure qui est à l'origine d'une pénurie d'agrégats très accentuée. Les entreprises qui ont eu la chance de bénéficier de projets s'approvisionnent en gravier de Thniet el Had (Tissemsilt), de Boussaâda (M'sila) ou encore de Bordj-Bou-Arréridj à 400 km. Ainsi, le prix du mètre cube est passé de 1 100 à 1 700 et des fois jusqu'à 2 000 dinars. La fermeture des stations de concassage, malgré conforme aux lois et règlements en vigueur, ralentit le rythme de réalisation des différents projets, notamment ceux du secteur de l'habitat dans la wilaya. Agréer d'autres entreprises dans un futur très proche, pour satisfaire les besoins en agrégats s'avère plus que nécessaire. Cette situation a duré et perdure au détriment du citoyen tiareti qui, en plus de l'agrégat, s'approvisionne en hourdi et parpaing de M'sila et de Sétif après ferméture dans des circonstances inexpliquées des unités de production de ces matériaux. Cela remonte à plus de trois années sous prétexte que les terrains servant d'assiettes pour ces entreprises étaient la propriété de l'APC et qu'il fallait se rapprocher de l'AFCOT pour en bénéficier. L'agence foncière a refusé toute vente de terrain, une manière d'administrer digne de réflexion !