, Patronnées par le ministre de la Jeunesse et des Sports, parrainées par le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication et du concours du Comité olympique algérien et appuyées par des partenaires de qualité dont l'ENTV, l'ENRS, Mobilis, Air Algérie, Medialgeria, Premium, media stratégie, Ech-Chourouk et bien des médias, les deuxièmes journées internationales du marketing sportif et communication qui viennent de se tenir à Alger à l'initiative de RH. International Communication n'ont pas suffit pour répondre aux questions suivantes : Comment évolue le marketing sportif en Algérie ? Comment est-il jugé par les professionnels ? Qu'est-ce qui caractérise son évolution ? Quelle est la place qu'il occupe dans les stratégies de communication des entreprises économiques ou sportives ? Le programme, pourtant alléchant, a mis en débat toutes les stratégies de communication jusque-là respectées de part le monde. Tous les thèmes qui font bouger cet outil, ont été à l'ordre du jour. Mais les spécialistes présents l'ont remarqué et se sont interrogés sur l'absence de ceux qui sont censés profiter de pareilles rencontres pour affiner leur modèle de communication et surtout leur approche. Le but de Antar Yahia à Khartoum, donne le signal fort pour les marques, annonceurs et pour le sport d'une manière générale. C'est le moment de se faire entendre et de convaincre le consommateur. Le sport prend une place prépondérante dans la société. Le sport est là, la stratégie de communication doit être revue et accélérée pour sa mise sur le marché. Pas une seconde à perdre. C'est la course vers le meilleur emplacement et pour le positionnement dans le réveil de cette mécanique après la qualification de notre onze au Mondial 2010 qui a redonné du sens au marketing. Est-ce une réelle bouffée d'oxygène pour les clubs ? Les agences redoublent de vigilance dans la création et alertent leurs partenaires intéressés éventuellement pour cette nouvelle mode de communication via le sport. Certaines se sont lancées sans véritable légitimité sur le marché. D'autres se sont spécialisées dans le tas pour y développer un concept qui épouserait les objectifs des annonceurs qui dans bien des cas veulent aller plus vite que les autres. L'opération de séduction a débuté. Les concurrents se croisent sur les maillots, sur les stades et panneaux publicitaires. La marque est mise à rude épreuve, les slogans pleuvent et se font souvent piégés par les consommateurs qui trouvent dans les slogans quelques notions de déjà vues quelque part. Les écrans télé «étouffent». L'équipe nationale, en leader, impose ses critères, c'est de bonne guerre. L'univers de la communication est en pleine ébullition. Les petites entreprises se déchaînent, elles veulent avoir leur place dans les maillots et dans les grands rendez vous. Mais quel est le budget réservé pour ces opérations ? Comment peut-on mesurer les retombées ? Ou alors, le choix est fait sans analyse, l'essentiel c'est de faire bonne figure et démontrer que «nous sommes sponsors de tel ou tels autres clubs… Wenceslas Borderias, fondateur et directeur général de sports stratégies, représenté aux deuxièmes journées marketing sportif d'Alger, disait que «l'évolution du marché passe par des entreprises de plus petite taille, qui n'ont pas encore pris la mesure du potentiel du mouvement sportif. La pru dence est de mise ! A l'hôtel El Aurassi, au cœur des deuxièmes journées, on a pas voulu faire passer sous silence le manque d'intérêt observé par quelques clubs ou annonceurs, comme si l'on connaissait trop sur cette technique, ou qu'on ait pris une longueur d'avance. Regrettable analyse ! Cette folle course vers un sponsoring passe par une formation pour ne pas écrire par une maîtrise des techniques de communication, et ce, pour ne passer à côté du rêve commercial. Ceux qui étaient dans la salle qualifient les conférences données comme étant des indicateurs et des repères de comportement pour réussir sa sortie et assurer des retombées positives. Ce n'est pas pour rien si Nacer Gasmi, maître de conférences à l'université de Dijon, avait mis en avant un volet considéré à juste titre, comme étant primordial dans de pareils rendez-vous à savoir, le sponsoring sportif peut-il créer de la valeur pour les entreprises sponsors ? Il a mis en évidence le fait que le sponsoring sportif constitue l'axe stratégique majeur de création de valeur pour l'entreprise sponsor, car il s'inscrit dans la lignée classique du triptyque du modèle de processus de décision d'acte d'achat : étape cognitive (notoriété), étape affective (image) et étape conative (acheter, fidéliser, etc.). En effet, les trois objectifs stratégiques du sponsoring sportif sont de développer la notoriété de la marque de l'entreprise sponsor, d'améliorer son image et pour enfin persuader les consommateurs actuels de rester fidèles et les non consommateurs relatifs à devenir des clients. Le consultant Abdenour Nouiri a dénoncé l'absence de formation managériale et insisté sur l'importance de cette discipline. David Fray, directeur général d'une agence en marketing et partenaire de la fédération algérienne de football est intervenu sur le thème touchant à la promotion des marques à travers le mouvement sportif. L'actualité juridique n'a pas été oubliée. Maître Redouane Mahrech est largement revenu sur deux thèmes fort de l'actualité à savoir le transfert de joueurs alors que Gabriel Bartolini aborda le sujet du marketing sportif comme étant le levier efficace d'un développement économique et social. Benyoucef Ouadia préfère parler de ce qui fait gagner la marque. La stratégie en Algérie a été abordée par Aït Aoudia, partenaire de l'événement. Le directeur du marketing du club athlétic du Paradou provoque un débat autour des perspectives et alternative du mouvement sportif. Le tout a été marqué par l'intervention du secrétaire d'Etat auprès du premier ministre chargé de la communication, Azzedine Mihoubi qui avait insisté sur la future action de son département ministériel pour nettoyer et remettre de l'ordre dans la fonction des agences de communication. Un fichier national sera élaboré en partenariat avec son collègue du ministère du Commerce.