Une visite qui l'a guidé cette fois-ci dans différents quartiers et axes de la ville, là où des chantiers sont à la traîne et méritent des coups de pouces pour se redyamiser. A tous les niveaux, il a eu à inspecter, écouter, exhorter et parfois s'est montré menaçant. En tout état de cause, il a fixé des délais strictes pour que ces travaux soient achevés dans les échéances contractées. L'alimentation en eau potable a été un des trois axes choisis dans cette inspection sachant que de nombreux quartiers, comme Tizi, Dar Djebel, connaissent des ruptures, parfois pendant plusieurs mois. A Tizi où il a fait escale, les raccordements sont en cours et à partir de Tichi Haf toucheront 1 500 foyers et seront desservis à partir de juin prochain. Le wali a dû également inspecter plusieurs projets pédagogiques aux autres universitaires Aboudaou, Targa Ouzemour… Le boulevard des Aurès connaît, pour sa part, un retard considérable. Un axe qui revêt un caractère important pour le désengorgement de la ville. Les recommandations du wali vont dans le sens des délais à livrer avant la fin mars, il a également préconisé de relier les quatre chemins et la route d'Alger. Enfin, l'unité marine de la Protection civile, située au port pétrolier, a été l'autre destination de Ali Bedrici, où chaque fois il était à l'écoute de ces entreprises qui sont en défaillance par rapport aux délais. Mais à chaque fois, ces derniers rétorquent que c'est par rareté des matériaux de construction ou des transferts des ouvrages secondaires qui s'effectuent dans la lenteur, que les projets accusent le principal de leur retard. Quoiqu'il en soit, la visite aura été bénéfique même si à tort et à raison toutes les parties, dont les administrations, ont leur part dans ces retards !