? La wilaya de Ghardaïa a été choisie comme région oasienne pilote pour un programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural, initié par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a-t-on appris hier du directeur des services agricoles (DSA) de Ghardaïa. Ce programme intitulé «Programme d'appui» au Programme national de développement rural de proximité et mené en coopération avec l'Union européenne, a retenu également Bouira et M'sila comme wilayas pilotes respectivement pour les régions de montagne et steppique, a précisé ce responsable. L'objectif de ce programme triennal qui s'achève fin 2010 est de mettre en place des stratégies «modèles de référence» et des approches spécifiques à chaque région naturelle, pour un développement harmonieux et durable susceptibles d'être élargies à l'ensemble du territoire national, a dit le DSA. La finalité de ce programme d'appui est d'apporter un concours à la revitalisation des zones rurales en améliorant les conditions de vie des populations et en préservant les ressources naturelles, a-t-il expliqué. La démarche de ce projet est de mettre en place des projets pilotes ayant une valeur modèle, pour la valorisation durable des ressources humaines et naturelles, selon la spécificité de chaque région, a-t-il souligné. Dans ce sens, 32 projets ont été retenus à travers les trois wilayas, dont 12 pour celle de Ghardaïa, pour leur financement par la Commission européenne. La thématique des projets est variée, en particulier l'encouragement de l'activité artisanale chez la femme rurale, l'hydraulique agricole, l'appui aux différentes filières agricoles et, entre autres, la formation, a souligné le DSA. Une délégation composée de cadres, centraux et locaux, de l'agriculture, ainsi que des partenaires de l'agriculture de Ghardaïa, a effectué un voyage d'études en France afin de s'imprégner d'approches novatrices dans la gestion des ressources humaines et naturelles, a-t-on souligné. Une convention entre le ministère de l'Agriculture et du Développement rural et la Commission européenne (CE) a été signé en février 2007, pour le cofinancement du programme d'appui à la mise en œuvre de la politique de renouveau rural, pour un montant estimé à 18 millions d'euros, dont un apport de 11 millions de la CE et 7 millions du ministère.