Grâce au concours du bureau national, au sponsor de quelques opérateurs économiques locaux et le soutien associatif, la célébration de cet évènement a réuni les sections des wilayas de l'ouest et connu un succès latent. Après une collation offerte par l'APC de la ville des eaux, au cours de laquelle des amabilités furent échangées, et un hommage au défunt journaliste Filali, les participants ont regagné la salle de conférences de la maison de la culture Mustapha-Khalef pour suivre les exposés des intervenants sur le sujet et d'autres thèmes relatifs à la corporation, tels le code l'information, le statut du journaliste, celui du SNJ. Cette rencontre, que les organisateurs ont voulu de «formation et d'information», a rassemblé «des plumes» et des érudits pour entrevoir un meilleur devenir de la corporation. Au cours des débats de la matinée, le Club de la presse de Tlemcen a officiellement annoncé son adhésion au SNJ. «Un nouvel acquis pour l'organisation qui doit renforcer ses rangs par la base», s'est félicité Kamel Amarni, SG du SNJ, agréé depuis le 2 mars 1999 et affilié à la FIJ (Fédération internationale des journalistes) dont le coordinateur pour l'Algérie, Nadir Bousbaâ, s'est excusé de l'absence à cette rencontre dédiée à la mémoire du défunt correspondant local de la Chaîne I, Nasredine Filali. Ce dernier a affûté sa plume dans la presse écrite une décennie durant. En dépit de ses moyens limités, la section de Saïda a gagné le pari et relevé le défi «car la presse demeure cette autre arme pour que les droits soient respectés» dira M. Hadji qui rappellera, en outre, que la liberté d'opinion a été consacrée par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et notamment en son article 19. La journée fut clôturée tard dans la soirée et les participants et hôtes du SNJ furent conviés à un dîner en plein air, au mini-manège de Riadh où des attestations de participation furent remises aux présents ayant pris le soin d'immortaliser l'évènement par une photo collective prise et déploré l'absence de la radio locale. Pourtant invitée, «elle n'a même pas daigné accomplir sa mission de service public en couvrant l'évènement corporatif, privant le citoyen d'un droit constitutionnel».