Ce deuxième salon, qui se tient au centre hippique de Mostaganem, a vu le nombre de stands augmenter de 92 à 125. Certaines wilayas réputées productrices de pomme de terre participent en force (Aïn Defla, El-Oued, Sétif, Mascara, Boumerdès, Skikda, Tébessa et Adrar). Cette année, il enregistre la participation de neuf pays européens et asiatiques, représentés par des firmes. HM communication et la revue Greene Algérie sont les organisateurs de ce deuxième salon international, avec la contribution de la DSA, la CAW de Mostaganem et l'ONILEV. Le machinisme agricole occupe une bonne place. Des visites de parcelles modèles sont prévues. La pharmacie agricole occupe une bonne place. La pomme de terre est devenue l'aliment de base par excellence de la grande majorité des Algériens. Au lendemain de l'Indépendance, les habitudes de consommation ont changé. Les céréales ont cédé leur place aux légumes et fruits frais. Le couscous est relégué en deuxième position après les plats à base de pomme de terre. En Algérie, ce n'est plus la culture vivrière des premières années d'indépendance où le rendement ne dépassait guère les 25 quintaux à l'hectare. Ce n'est pas aussi une unique variété, et les techniques ancestrales ont été abandonnées à jamais. Les besoins toujours plus importants imposent aux producteurs et aux différents intervenants d'être plus efficaces et plus performants. Ce deuxième salon de la pomme de terre se veut être un espace où se font les échanges d'expérience dans les domaines des techniques et expertises dans les différentes étapes de la production de la pomme de terre : de la préparation de la semence, à sa récolte à son stockage, à sa commercialisation et à sa transformation industrielle. L'Algérie est capable de transformer les excédents de pomme de terre. Les expertises et technicités ne sont plus les chasses gardées de certains. Pour subvenir aux besoins d'une société qui s'émancipe, il faut utiliser tous les moyens et la machine en est l'exemple le plus indiqué. Dans un environnement où prédominera la bonne gouvernance, tous les partenaires doivent veiller au grain et les résultats ne peuvent être qu'enrichissants et galvanisants, et tout un chacun trouvera son compte dans la durée et dans la pérennité : tel est l'objectif du deuxième Salon international de la pomme de terre. Le Dr Rachid Benaissa déclare que l'autosuffisance sera atteinte avant terme au vu de l'engagement des différents intervenants. L'an dernier, nous n'avions produit que 26 millions de quintaux et cette année nous dépasserons les 30 millions de quintaux. Avec la maîtrise des outils et des différents intrants, l'objectif des 40 millions de quintaux sera atteint avant la fin de 2012 au lieu de 2014.