Il prend ses distances et répond aux questions du journaliste, souvent par des tirs croisés. Dans la première partie, il évoque l'arrivée des joueurs et sa satisfaction de les voir tous en bonne forme, prêts à attaquer la série d'entraînements avant le jour «j». «Nous avons, dira-t-il, au programme une à deux séances par jour, toujours assez légères. Il s'agit d'abord de s'adapter à l'altitude car nous sommes à 1 500 mètres.» Il aborde ensuite le prochain match prévu le 28 mai à Dublin. Il évoque ensuite, la défaite contre la Serbie 3 à 0 à Alger et à travers elle, rappelle que ce n'est pas la même chose et qu'il va falloir gérer la fatigue des joueurs venus d'horizon divers après une fin de saison difficile, «les joueurs sont fatigués, certains sont saturés. Je verrai sur le terrain où nous en sommes vraiment. Les deux matchs amicaux, en Irlande puis le 5 juin, face aux Emirats arabes unis lors de notre second stage en Allemagne, serviront à cela. Les résultats ne seront pas ma principale préoccupation. Bien sûr, j'aurais aimé que nous jouions d'un ou de deux matchs de plus, mais ce n'était pas possible». La méforme de certains joueurs était aussi du lot des inquiétudes du sélectionneur algérien. «Je suis entrain de construire l'équipe.» Par contre, il ne peut pas s'avancer sur la forme de ses joueurs. Il faut attendre, les deux matchs amicaux et le dernier stage en Allemagne, prévu «au niveau de la mer - où nous effectuerons un travail technique, tactique et psychologique intense pour être fixé. Et si un joueur n'est pas totalement prêt, il faudra prendre la décision de ne pas le faire jouer». Le souci de l'entraîneur est de faire rétablir les joueurs blessés qui reviennent d'une fin de saison dure où chaque joueur traîne une blessure. A la question relative à la venue des nouveaux joueurs au sein du groupe, Saâdane annonce d'emblée que ceux qu'il a écartés n'étaient pas aussi mauvais que ça, mais il préfère aligner ceux qui ont un niveau élevé pour faire face à ceux qui ont une grande expérience. Pour le sélectionneur, ce n'est pas un match d'entraîneur auxquels vont se livrer ses joueurs… «Le résultat donc ne doit pas nous assommer», souligne Saâdane. Les expériences devront être tirées obligatoirement de cette compétition planétaire pour se préparer. La coupe du monde 2010 n'est pas la dernière. Il rappelle au journaliste que «le match le plus important est souvent le premier. Nous allons débuter face à la Slovénie, une équipe qu'il ne faut surtout pas sous-estimer. Pour l'Algérie, on va tenter de faire quelque chose, avec une sélection qui manque d'expérience au niveau international. Il faut qu'elle grandisse. Le cas de Meghni n'a pas été éludé. Le sélectionneur prendra le temps qu'il faut pour prendre une décision. «Nous avons décidé de le convoquer pour le stage en sachant qu'il peut être rétabli pour la Coupe du monde.» Le choix des joueurs. Sans passer par des ruelles de l'info, il sort le grand jeu, pour lui, l'avenir il faut le préparer dès aujourd'hui. Un coup de balai à une certaine presse, «je sais qu'une petite partie de la presse algérienne critique beaucoup la sélection. Mais je n'y prête guère attention». Son départ ? Dure question et petite question pleine de sens. «Ce n'est pas la question la plus importante. Nous avons déjà discuté de ce sujet avec le président Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, Ndlr, et nous en discuterons encore. Nous en ferons état le moment venu. Hichem H. A voir n Sports+ : athlétisme à 15h 15