«Nous irons en Gambie en conquérants» C'est après-demain que la délégation kabyle s'envolera à destination de la Gambie, plus précisément Banjul, où se jouera la première manche de ce premier tour de Ligue des champions africaine face aux Forces armées gambiennes. En prévision du déplacement de la délégation kabyle, la direction du club a retenu 22 joueurs. Il est utile de rappeler que les joueurs qui se trouvent encore sous surveillance médicale, à savoir Seguer, Hamlil et Felici, ne seront pas du voyage. Si le staff technique, Geiger et ses adjoints,ainsi que les joueurs ont bénéficié de quarante-huit heures de repos, à leur retour d'Oran d'où ils sont revenus avec une précieuse victoire, la première depuis le début de la saison, la direction du club, à sa tête le président Hannachi, n'a pas eu droit au répit puisqu'elle s'est attelée, comme à chaque veille de déplacement à l'étranger, à l'accomplissement des dernières retouches et formalités d'usage. De ce fait, nous avons jugé utile, dimanche dernier, de nous approcher du siège de la JSK pour en savoir plus sur cette nouvelle expédition que les supporters de la JSK attendent avec impatience et rencontrer le président qui a bien voulu dresser un bilan provisoire de son club ainsi que les perspectives arrêtées par ses soins pour la deuxième manche du championnat. Tout heureux de la dernière victoire que son équipe a récoltée face aux Hamraoua, Hannachi a vite fait d'annoncer que «les choses sérieuses commencent maintenant». «La JSK ne lâchera rien cette saison, nous allons jouer sur les trois fronts et nous en avons les moyens. Lorsque des hommes ont créé la JSK en 1946, c'est pour qu'elle gagne des titres» a-t-il tenu à assurer. «La victoire face au MCO a débloqué la situation» Nous ne pouvions entamer la conversation avec le président de la JSK sans revenir sur la toute dernière victoire ramenée d'Oran. Elle vient à point nommé pour permettre aux Canaris de se rendre en Gambie avec un bon moral, mais aussi de rester collés au leader qui n'est autre que le prochain adversaire de la JSK à Tizi Ouzou. A propos de ce match face au MCO, Hannachi dira : «Fort heureusement, nous avons pu récupérer durant la semaine qui a précédé le match face au MCO l'ensemble de nos joueurs, notamment les deux centres avant Hamiti et Aoudia. L'entraîneur a donc eu la chance de composer son effectif avec tout le monde, puis il a fait passer son message durant toute la semaine où il a expliqué aux joueurs qu'il fallait vraiment croire en leurs capacités de pouvoir aller arracher cette victoire qui tourne le dos à la JSK depuis le coup de starter du championnat. Les joueurs, pour leur part, ont été attentifs et le résultat, vous l'avez sans doute vu, un match crédité d'une bonne qualité de jeu, voilà comment les joueurs se sont transcendés.» «Pensons d'abord au match des FAG, le MCA ce sera pour après !» Avec la victoire de samedi dernier, la JSK reste collée au MCA, leader du championnat, qu'elle recevra le 23 du mois en cours. C'est dire que les calculs se précisent davantage dans le haut du tableau où un faux pas de l'un comme de l'autre est quasiment interdit, si l'on ne veut pas s'éloigner du peloton. Au sujet du clasico, Hannachi se montre catégorique : «Il n'est pas à l'ordre du jour !» dit-il avant d'ajouter : «Je vous fais savoir qu'après le match de championnat face au MCO, nous ne pensons à rien d'autre qu'au match face à la Gambie. Le match face au MCA est encore loin, nous devons rester concentrés sur cette sortie africaine qui devra être bien négociée. Mieux, nous aurons un autre match de Coupe d'Algérie face à l'ASP civile ici même à Tizi Ouzou qu'on doit remporter pour passer aux huitièmes de finale. C'est pour vous dire qu'on ne pense point au MCA. A la JSK, on a comme habitude de ne pas se focaliser sur ce que font les autres clubs, nous nous focalisons sur notre propre parcours, il nous faudra désormais faire un sans-faute à domicile et aller récolter le maximum de points à l'extérieur, pour être champions. Pour le moment, je préfère me concentrer sur cette sortie, on y verra plus clair par la suite.» «Nous irons en Gambie en conquérants» La JSK a été écartée prématurément l'an dernier de la prestigieuse Coupe d'Afrique. Un revers qui est resté en travers de la gorge des Kabyles qui ont misé beaucoup sur cette coupe. Un scénario que les Kabyles ne voudraient en aucun cas revivre. Cette année, la JSK est concernée par la même compétition. Le moins que l'on puisse dire pour le moment est qu'une réelle détermination d'atteindre les poules anime les responsables kabyles, à leur tête Hannachi, qui affirme aborder la prochaine sortie de son équipe en toute quiétude : «Même si nous n'avons pas beaucoup d'éléments d'information sur notre adversaire, je ne me fais aucun souci. Je sais que nous avons des atouts à faire valoir et qu'on dévoilera nos cartes au moment opportun. Nous irons en Gambie en conquérants. Il est vrai que nous n'allons pas nous découvrir, essayer de bien gérer la première mi-temps. La seconde est du ressort de l'entraîneur et du second souffle dont doivent faire preuve les joueurs. Utiliser nos forces serait le meilleur moyens de revenir avec un résultat positif qui nous assurera la quali', en attendant la manche retour.» «Nous trouverons les fonds nécessaires pour faire prolonger les contrats des joueurs actuels» La JSK a réussi, cette année, à s'attacher les services de joueurs de talent qui commencent vraiment à gagner la sympathie des supporters. La seule chose qui inquiète les amoureux de la JSK c'est de voir cette pléiade de talents quitter la JSK à la fin de saison pour aller sous d'autres cieux, sachant que certains seront en fin de contrat, alors que d'autres se verront tenter de partir, quand on sait que des présidents de club feront tout pour les avoir. Pour rassurer les uns et les autres, Hannachi affirme : «Je vais user de tout mon poids pour garder l'ossature actuelle le maximum d'années possible. Je sais que d'ici trois ou quatre ans, l'équipe fera mal et écrasera tout sur son passage. Je compterai sur l'aide de nos partenaires, nos sponsors particulièrement, pour récolter les fonds nécessaires et garder nos joueurs. C'est une promesse», a dit Hannachi. «Nous nous sommes préparés à jouer sur les trois fronts» Tout le monde sait que la JSK est engagée sur plusieurs fronts depuis maintenant plusieurs années. Mais il semble qu'en cours de route, elle se voit obligée d'abandonner un challenge pour des raisons purement techniques, surmenage de joueurs en l'occurrence. A titre d'exemple, lorsque la JSK jouait la CAF de l'année 2007-2008 qui a coïncidé avec la saison sportive 2008-2009, les résultats en championnat étaient mitigés et lorsqu'elle se fait éliminer en Coupe d'Afrique, elle éprouve toutes les peines du monde à revenir dans le haut du tableau. Cette année, le président Hannachi voit les choses autrement : «Pour cette année, la JSK est prête à participer aux trois challenges. Nous nous sommes préparés en conséquence, nous avons effectué un stage d'inter- saison et un autre durant la trêve hivernale et les joueurs sont dans une très bonne forme physique. Nous savons pertinemment qu'après notre retour de Gambie, nous serons soumis à un programme marathonnien, une moyenne de trois matches par semaine. Malgré cela, nous saurons tenir le pari avec ce qu'on a entre les mains.» «Nous avons un effectif riche de 25 joueurs tous compétitifs» «En plus de cette bonne préparation sur le plan physique, permettez-moi de vous rappeler que la JSK renferme pas moins de 25 joueurs dans son effectif. Tous sont compétitifs et ne demandent qu'à prendre leur place parmi le onze. Actuellement, l'entraîneur est en train de se faire une idée sur chacun d'eux, j'ai même pu me rendre compte qu'il maîtrise déjà le groupe. On aura besoin de tout le monde pour réussir dans notre mission qui s'étalera sur trois objectifs. Les joueurs qui sont sur le banc actuellement peuvent faire autant que ceux qui jouent souvent. Je pense particulièrement à Saïdi et Akkouche dont j'ai toujours dit qu'ils sont talentueux et ils vont encore progresser avec nous.» «Cette année, la Coupe d'Algérie figure dans notre agenda» La dernière Coupe d'Algérie qu'a remportée la JSK date de l'année 1994. C'était face à Aïn M'lila (1-0), grâce à un but fut signé Hadj Adlène. Depuis, les Kabyles n'ont pas goûté à ce sacre. Bien que la JSK ait pu atteindre le dernier tour à plusieurs reprises, les supporters auront sans doute remarqué que ces dernières années, la JSK fait l'impasse sur ce challenge. Voilà ce que pense le président : «Cela fait plusieurs années que nous avons abandonné la Coupe d'Algérie pour des raisons que tout le monde connaît : la participation régulière de la JSK en Coupe d'Afrique ainsi que le titre de champion qu'on vise chaque année. Mais cette année, je vais être très clair envers mes joueurs, les entraîneurs en place ainsi que les supporters, à savoir que la JSK jouera toutes ses chances en Coupe d'Algérie. Nous allons tout faire pour atteindre la finale et, pourquoi pas, décrocher le sixième trophée. La coupe se gère match par match, mais nous ferons le maximum pour atteindrenotre objectif», a affirmé Hannachi. «Nous avons une équipe qui fera plaisir aux supporters» Même si le président Hannachi reconnaît que l'affluence au stade n'est pas importante depuis l'entame de cette édition, pour la simple raison que les regards étaient beaucoup plus concentrés sur le parcours de la sélection nationale, il reste toutefois convaincu que les fidèles du club reviendront sûrement pour prêter main-forte à leur équipe qui a besoin d'eux à la veille de la Champions League, tout en avançant qu'ils ne seront pas déçus : «Nous avons effectué un recrutement judicieux à l'intersaison avec un renforcement de qualité l'hiver dernier. L'équipe a été rajeunie et cela a été dicté par la raison. C'est une équipe très douée qui fera plaisir aux supporters. J'espère qu'ils ne tarderont pas à envahir le stade du 1er-Novembre. Je sais que nos supporters sont exigeants, au point où même la seconde place qu'on occupe ne les satisfait pas. La JSK a toujours joué la première place et on tâchera de ne pas déroger à la règle», promet Hannachi. «Geiger fait du bon travail» «J'assiste quotidiennement avec mon président de la section football aux séances d'entraînements. J'ai constaté que l'équipe travaille bien sous la coupe de Geiger et ses assistants. Il est méthodique dans son travail, dans la mesure où il aborde l'aspect physique au début de la semaine, avant de revoir à la baisse la charge des entraînements à l'approche des matches. Il insiste sur l'aspect technico-tactique et je trouve son travail très intéressant. Pourvu qu'il continue sur cette voie, je suis sûr qu'on récoltera les résultats.» «Les travaux du nouveau stade vont démarrer incessamment» Le président Hannachi a aussi évoqué la question du nouveau stade de Tizi Ouzou dont les travaux n'ont pas encore commencé. Cela fait plusieurs mois que le marché est attribué sans pour autant que les travaux démarrent. Hannachi dira à ce propos : «J'ai rencontré le responsable du groupe ETRHB qui m'a fait savoir que le dossier a atterri à la Commission nationale des marchés publics. Il ne reste pas grand-chose pour que les autorités centrales du pays donnent l'ODS (ordre de service) au groupement retenu. Actuellement, plusieurs projets sont inscrits un peu partout dans le pays et on attend qu'on nous fasse passer le nôtre. Le président de la République lui-même y tient. Je crois qu'il ne tardera pas à voir le jour. Cela dit, d'autres infrastructures doivent aussi être réalisées, je pense notamment aux centres de formation qui doivent être érigés à travers les quatre coins du pays, condition pour que le sport puisse évoluer dans notre pays», a affirmé Hannachi «Il portera, comme l'a souhaité le président de la République, le nom d'Abdelkader Khalef» Hannachi n'a jamais parlé du nouveau stade qui sera érigé à Tizi Ouzou, sans aborder la question du nom qu'il portera : «Le jour où la wilaya de Tizi Ouzou a décroché ce projet, au lendemain de la consécration de la JSK en Coupe de la CAF pour la précision, c'est le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika lui-même, qui m'avait dit que le stade porterait le nom de Abdelkader Khalef. Et puis ce ne sera que juste récompense pour tout ce qu'il a fait pour la JSK durant toutes ces années qu'il a passées à la présidence du club. Il a su lui donner la dimension d'un club professionnel. D'ailleurs, les autres clubs du pays s'en sont inspirés. Je pense qu'il mérite plus que ça». «Le MJS devrait honorer sa dette de plus de 3 milliards» Parlant des dépenses colossales que la JSK effectuent lorsqu'elle dispute les différentes Coupes d'Afrique, Hannachi a déjà tiré la sonnette d'alarme : «Le club n'en peut plus. Les longs périples que nous effectuons en Afrique exigent de nous beaucoup d'argent. Au départ, on s'attendait à ce que le ministère de la Jeunesse et des Sports aide le club, surtout quand il s'agit d'une participation continentale qui engage tout un pays. C'est notre drapeau que nous honorons à chacune de nos sorties. Mais à ma grande déception et jusqu'à ce jour, on n'a rien reçu. Le ministre m'a fait savoir que le règlement ne prévoit pas le remboursement dans pareille situation. Or, avec la sélection nationale, il est permis de toucher au Trésor public. Cela va de soi, lorsqu'un club participe à une compétition africaine, à mon sens, il a le droit de recevoir des aides de l'Etat. Pour information, le MJS n'a pas encore honoré sa dette qui s'élève à plus de 3 milliards de centimes résultant des dernières Coupes d'Afrique auxquelles nous avons pris part. Pour l'édition de l'an dernier, nous n'avons même pas introduit de dossier. Pour le moment, nous n'avons reçu que 416 millions de centimes et c'est infime», a dit Hannachi. «Geiger est favorable au travail collégial» «Je n'ai jamais douté des compétences du duo Karouf-Amrouche qui n'est pas à présenter. Deux anciens internationaux de la JSK qui ont un passé riche, ainsi que Mahrez, l'entraîneur des gardiens, et Guillou le kiné qui, après plusieurs années d'exercice, a cumulé une riche expérience pouvant même assurer une parfaite préparation physique de l'équipe. D'ailleurs, je pouvais même ne pas faire appel à un entraîneur pour le reste de la saison. Mais comme il y a cette Coupe d'Afrique, nous avons jugé utile de renforcer le staff technique tout en prônant la stabilité de l'équipe en place. L'entraîneur Geiger a adhéré à cette politique et avant même de signer son contrat, il a accepté de travailler avec eux. Je suis certain qu'ils travailleront main dans la main dans l'intérêt de la JSK. J'irais même jusqu'à dire que ce sont eux qui s'occuperont l'année prochaine des recrutements. Pour cette année, je m'en suis chargé avec mon président de section football. Mais pour l'an prochain, je voudrais bien que cela se fasse en étroite collaboration avec tous les membres du staff technique ainsi que la direction», a expliqué Hannachi. «Ech Chergui, la pièce qui nous manquait» En parlant des nouvelles recrues, le boss de la JSK a cité en premier lieu Seguer. Il dira à son sujet : «On aurait mieux fait de ne pas le faire jouer face à l'USMH. Maintenant, il doit prendre son temps pour bien se préparer, notamment pour la Ligue des champions où il nous sera d'un grand apport», avant d'enchaîner : «Pour ce qui est de Nessakh, je trouve qu'il a retrouvé la forme physique qui lui manquait. Lui aussi apportera un grand plus cette saison sur le flanc gauche». En dernier lieu, Hannachi s'est étalé sur son nouveau meneur de jeu, Idriss Ech Chergui, le considérant comme le joueur qui manquait à son équipe. Il dira : «Le recrutement d'Ech Chergui est à 100% réussi. C'est la pièce qui nous manquait en attaque. C'est la raison qui me laisse dire que nous serons nettement plus forts lors de cette phase retour.» «Djebbour a sa place en Equipe nationale, même étant sans club» A la fin de cet entretien, Mohand Cherif Hannachi nous a parlé des performances de l'Equipe nationale mais aussi des joueurs qui auraient pu apporter un plus. Parmi les joueurs absents, Djebbour qui était sans club il y a deux mois. A ce sujet, Hannachi nous dira : «Djebbour est un joueur exceptionnel. Il sa place en EN. Je dirai même qu'il aurait pu jouer la Coupe d'Afrique, même en étant sans club». «Ghezzal aurait été mille fois meilleur à ses côtés» Dans ce sens, il dira aussi : «Lui et Ghezzal se complètent parfaitement en attaque. D'ailleurs, s'il avait été là, Ghezzal aurait réussi une meilleure CAN. Il est devenu un élément indispensable dans la sélection. Le rappeler pour le prochain match amical au mois de mars est plus qu'une obligation. On doit se renforcer avant d'aller au Mondial, car le niveau sera complètement différent de celui de l'Angola.» «Il ne faut pas donner raison à Chaouchi, mais il ne faut pas le blâmer non plus» En parlant des joueurs de la sélection, nous avons interrogé le président Hannachi sur le comportement de Chaouchi envers l'arbitre Coffi Codjia. Le boss kabyle fut très clair à ce sujet. «Chaouchi est un garçon que je connais bien. Je reconnais qu'il ne s'est pas maîtrisé. Il est clair qu'il ne faut pas lui donner raison pour son geste, mais je pense qu'il ne faut pas le blâmer non plus. C'est un gardien pétri de qualités. Il a juste besoin de plus maturité. Je n'en doute pas un seul instant, il sera l'homme fort de l'EN». «Saâdane doit être assisté par plusieurs techniciens en Coupe du monde» Par la suite, le boss kabyle nous a parlé du sélectionneur Rabah Saâdane : Nul ne peut nier l'excellent travail qu'a fait Saâdane jusque-là. Mais je persiste à dire qu'il doit être assisté par plusieurs techniciens en Coupe du monde. Le staff de la sélection doit être renforcé. C'est primordial. Ce qui ne peut être que bénéfique pour Saâdane. Il doit l'accepter». «Meftah n'a pas été retenu parce qu'il joue à la JSK !» En dernier lieu, Mohand Cherif Hannachi nous a parlé de Rabie Meftah, estimant qu'il mérite lui aussi amplement sa place en Equipe nationale. Il dira à son sujet : «Un joueur comme Rabie Meftah, qui a servi la sélection pendant plus de quatre ans, ne mérite pas de se retrouver dans cette situation. Il n'a pas été retenu uniquement parce qu'il joue à la JSK. Et ce n'est vraiment pas juste !», a conclu le boss l'air médusé. -------------------- Les passeports déposés à l'ambassade En prévision du déplacement en Gambie, le secrétaire général de la JSK, Saïd Boukhari, a procédé aux démarches administratives il y a plus d'une semaine. Après avoir rassemblé les passeports des joueurs, Boukhari les a déposés à l'ambassade du Sénégal en Algérie, en vue de l'obtention des visas pour rentrer à Dakar. Un visa pour le Sénégal et un autre pour la Gambie A ce sujet, nous avons appris que les responsables de la direction de la JSK ont fait la demande en vue de l'obtention de deux visas différents, en l'occurrence celui du Sénégal ainsi que celui de la Gambie. Toutefois, c'est l'ambassade du Sénégal qui s'occupera de leur délivrance, vu que la Gambie ne dispose pas d'ambassade en Algérie. Alger-Casablanca, demain à 12h 45 C'est demain en début d'après-midi que la délégation kabyle s'envolera en direction de la capitale gambienne. Toutefois, les Canaris devront effectuer deux escales avant d'atteindre la ville de Banjul. La première se fera à Casablanca, et la seconde dans la capitale sénégalaise, Dakar. Jeudi matin, arrivée à Banjul Après ces deux escales, la délégation kabyle atterrira jeudi en Gambie. L'arrivée est prévue vers 11h 30, heure locale. Par la suite, les Canaris effectueront deux séances d'entraînement, avant d'affronter la formation locale des Forces armées gambiennes.