Les habitants du quartier de l'ancienne caserne, en plein centre-ville de Guelma, craignent pour leur santé et leur environnement. «Nous interpellons tous les responsables à tous les niveaux pour intervenir en urgence avant qu'il ne soit trop tard.» C'est en ces termes qu'une centaine de familles attirent l'attention sur les rejets des déchets de l'hôpital Ibn Zohr, situé à l'intérieur de l'ancienne caserne à 50 m seulement du Palais de la justice (tribunal de Guelma) et de l'hôtel de la police, du siège des douanes. «Les déchets de toutes sortes du service des hémodialyses sont entassés à proximité de notre immeuble. Le plus grave reste la fumée qui s'y dégage qui représente un véritable danger pour la santé», nous diront les riverains. Quoi de plus paradoxal que ce décor nauséabond où semble s'écrouler le nouveau pavillon des hémodialyses de l'hôpital Ibn-Zohr ? En effet, si l'infrastructure en question est des plus moderne, et c'est tant mieux, il n'en demeure pas moins que ses gestionnaires ne respectent nullement les règles d'hygiène qui devrait être l'affaire de tout un chacun. Ce qui laisse perplexe c'est la décharge publique mitoyenne au mur d'enceinte de hôpital. L'on s'interroge dès lors où sont les services chargés de veiller à l'acheminement de ces produits polluants et au respect de la gestion de leur traitement , selon des protocoles mis en œuvre. On n'est pas moins interpellé par un autre questionnement. En termes clairs, en quoi consiste le rôle de la police de l'environnement, des collectivités locales sans oublier, bien entendu, la mission qui échoit au département de l'environnement ? A signaler que le contact avec les déchets hospitaliers reste souvent mortel !