Dans quelques semaines seront entamés les travaux de réalisation du technoparc de Annaba. Il s'agit de la 2e infrastructure économique du genre après celle de Sidi Abdallah à Alger. C'est dans ce cadre que la Chambre de commerce et d'industrie Seybouse a organisé, jeudi dernier, une rencontre de sensibilisation animée par plusieurs cadres de l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT). Des explications sur les objectifs de ce Technoparc ont ainsi été fournies aux nombreux hommes d'affaires, investisseurs et opérateurs économiques de plusieurs régions de l'est du pays présents à la manifestation. L'on saura que pour la matérialisation de ce projet approuvé par le chef du gouvernement en 2007, une enveloppe financière d'un montant global de plus de 770 millions de dinars a été débloquée par le CPE. Il s'agit de la première tranche des moyens financiers puisés d'un fonds national de 5 milliards de dinars. Selon M. Kerkouche, directeur général de l'ANPT, en charge aussi des projets des technoparcs d'Oran et Ouargla, il s'agirait d'aller vite en besogne. Un jeune architecte de cette agence a fait une projection futuriste de ce que devrait être le technopole de Annaba. Il sera implanté sur quelques 17 ha dont la vieille bâtisse de la défunte entreprise Ensid. Le directeur du marketing de l'ANPT du technoparc de Annaba estimera, quant à lui, que cette infrastructure comblera un grand vide dans les régions de l'extrême est du pays (Skikda, Annaba, Tarf, Guelma, Souk Ahras et Tébessa). Ce cyberparc, appelé à être opérationnel en 2012, aura une mission d'incubateur régional d'entreprises et permettra la création de plusieurs milliers de postes de travail directs et indirects.