Le nouveau collège d'élus de la Chambre de Commerce et d'Industrie (C.C.I) Seybouse Annaba, installé il y a moins d'un an, entend favoriser le développement des activités économiques des wilayas de Guelma, El Tarf et Annaba. La C.C.I Seybouse a, effet, entrepris de nombreuses démarches, contacts et manifestations locales, nationales et internationales pour favoriser l'implantation d'entreprises dans ces trois régions. "C'est une véritable politique de développement économique que la CCI Seybouse a mis en place pour les trois régions Annaba, Guelma et Tarf", entame M Haddad la présentation d'un rapport sur lequel, les grandes priorités de la C.C.I sont définies. La promotion de l'investissement immatériel figure en tête de file. Il s'agit du savoir faire des ressources humaines, de la capacité à exploiter l'information, de l'amélioration de l'organisation de travail et de la rentabilité du dynamisme dans l'innovation. C'est dans ce cadre que la C.C.I a mis en place cinq commissions qui ont pour priorité la formation et l'investissement, la protection de la propriété intellectuelle et la facilitation de nouvelles formes de travail. Ce qui lui a permis d'éliminer au niveau du secteur de la PME/PMI, les obstacles à la coopération en multipliant les enceintes de rencontres entre les industriels. Il en est ainsi des journées d'information et de sensibilisation des opérateurs économiques sur les nouvelles dispositions se rapportant à l'étiquetage. Il y a également celles relatives à la présentation des denrées alimentaires, les conditions et les modalités de contrôle des marchandises aux frontières en collaboration avec la direction du commerce de Annaba. Le séminaire de vulgarisation sur l'adhésion de notre pays à l'Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C) a permis aux animateurs de la C.C.I Seybouse de promouvoir de nouveaux cadres de coopération. Les opérateurs économiques ont pu ainsi appréhender ce qu'est le "Free trade" et son corollaire le "Fair Trade", les positions dominantes au niveau mondial. Au plan national, ils se sont mieux imprégnés des procédures bancaires, de la fiscalité et celles douanières, des mécanismes de contrôle et du renforcement de la cohérence entre les politiques économiques locales, nationales et celles en vigueur dans divers pays du monde. "Il est indispensable voire vital, de moderniser nos administrations et leurs interventions au même rythme des mises à niveau des entreprises. L'allègement des procédures pour permettre une meilleure utilisation des instruments structurels est incontournable pour la promotion de nos exportations" considère M Frihi vice président. Avec deux autres adhérents de la C.C.I Seybouse, M Frihi faisait partie de la délégation d'hommes d'Affaire algériens en partance pour Téhéran (Iran) il y a quelques jours sous la présidence du ministre du commerce. Pour les membres de la commission développement et promotion du tourisme l'Algérie est le dernier du Maghreb en matière d'accueil et capacités d'accueil du tourisme. "Une nouvelle dynamique doit être mise en place pour relancer ce secteur" a estimé Mme Amal Nouaouria présidente de cette commission. Selon elle, améliorer l'efficacité de la politique de tourisme en Algérie est fondamental. Très active, cette commission a mis en exergue des propositions de relance que beaucoup de spécialistes de la chose touristique, ont estimées être pertinentes. Partant de l'important potentiel touristique dont dispose l'Algérie, ses membres ont estimé incontournable l'adaptation des moyens humains et matériels. "C'est à destination du nouveau consommateur national et étranger né de la dépression économique et des changements récents intervenus dans le monde que nous devons planifié notre développement touristique", considère Mme Nouaouria. C'est donc pour mieux étoffer son plan d'action que cette commission a battu en mai 2006, le rappel des professionnels du tourisme entre opérateurs de l'hôtellerie, agence de voyage, restaurateurs, gestionnaires de sites touristiques et de loisirs, transporteurs… "Les trois premiers trimestres qui viennent de s'achever se sont distingués par un dynamisme appréciable. Il résulte des efforts déployés par les membres élus dont l'engagement est réel. Ils ont ainsi réussi à mettre les jalons pour réhabiliter l'institution et démontrer toute l'importance du dialogue et la concertation dans la vie des entreprises face aux défis actuels et futurs. Comme premiers résultats de ce dynamisme, outre les 1700 membres enregistrés cette année par la C.C.I, il y a une meilleure approche pour solution des problèmes posés par les opérateurs, signature ou discussions approfondies de contrats de coopération et de partenariat entre algériens et algériens/étrangers, circulation régulière de l'information sur différentes activités, mise en place d'un site Web CCI Seybouse..." relève M Haddad directeur de la CCI Seybouse. Dynamise et résultas 2006 qui ne sont pas fait pour déplaire à M Aziar le président de cette dernière institution et 1er vice président de la Chambre Algérienne du commerce et de l'Industrie (C.A.C.I). Son institution réunit des centaines d'entreprises économiques publiques et privées. La majorité d'entre elles travaillent sur les perspectives de relance des activités dans le secteur de l'énergie, des transports, industrie agro-alimentaire, chimie, sidérurgie métallurgie, ferroviaire, bâtiment et travaux publics, produits de la pêche, tourisme … Bien que l'on n'ait rien laisser filtrer sur les opportunités d'affaire que toutes ces entreprises font miroiter, la CCI Seybouse représentent un pactole de plusieurs de plusieurs centaines de millions de dinars. Les plus gros étant Mittal Steel, Fertial, la production du papier, Ferrovial… Dans quelques mois, d'autres entreprises notamment étrangères notamment de France, des Emirats Arabes Unis, du Maghreb, Chinois devraient s'installer dans la région de Annaba. Ce que confirme du reste la liste des dossiers retenus par le Calpi de la wilaya de Annaba et la toute récente visite de M Abdelhamid Temmar à Annaba. C'est aussi le résultat de plusieurs mois de contacts et d'effort avec différents représentants diplomatiques étrangers. Il en est ainsi de la Russie, France, Tunisie, Oman, Emirats arabes unis, Mauritanie, Iran. Des visites et des contacts qui ont fait de la région de Annaba une plaque tournante pour la relance de l'économie nationale. C'est dire que la C.C.I qui semble avoir retrouvé son dynamisme après une certaine inertie, jour le rôle d'un turbo à même de propulser les wilayas de Guelma, El Tarf et Annaba vers un réel essor économique. Dans cette institution, l'on ne parle plus d'autorités locales et nationales sur lesquelles s'appuyer pour dégripper la machine. Le compter sur soi est à la mode. Il est le point d'orgue de toutes les rencontres et manifestations ( MEDA,FGAR, nouvelles technologies, loi des finances 2006, foires expositions, séminaires…) organisées jusqu'ici par la CCI Seybouse. C'est dire que avec la création de plusieurs centaines de poste de travail dans différents secteurs d'activité, l'institution que gère M Haddad et qu'anime le collège dirigé par M. Aziar montre que les mécanismes récessionnistes s'effritent. Peu à peu, ils cèdent leur place à des enchaînements plus vertueux entre l'ensemble des partenaires de la C.C.I.