Le secteur de la formation professionnelle est en mesure d'offrir quelque 170 000 postes de formation à la prochaine rentrée, a déclaré Mme Ounissa Alloul, directrice de l'organisation et du suivi au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, dans un entretien accordé à la Chaîne 3 de la Radio nationale dont elle était l'invitée de la rédaction. Le secteur, a-t-elle souligné, dispose d'un potentiel important en infrastructures sur tout le territoire national. Il s'agit de centres de formation pour le CAP et le diplôme de technicien supérieur et d'instituts (au nombre de 80) pour la formation de techniciens supérieurs. Elle est optimiste et estime que le secteur est en mesure de répondre à la forte demande en formation. Elle a évoqué le programme de réformes dont un des objectifs est de passer d'un système de formation basé sur l'offre à un système basé sur la demande exprimée par les secteurs utilisateurs. Il y a, dit-elle, un conseil national de partenariat qui regroupe tous les départements ministériels et tous les secteurs utilisateurs qui recensent les besoins. Ainsi, pour la rentrée 2010-2011, précise-t-elle, l'offre de formation est construite sur la base des besoins exprimés par les utilisateurs en main d'œuvre qualifiée. Plus d'une centaine de spécialités sont dispensées dans le secteur de la formation professionnelle pour répondre à ces besoins. La nomenclature comprend 20 branches professionnelles qui couvrent les différents domaines d'activités, ajoute-t-elle. Les wilayas également, fait-elle remarquer. Le secteur de la formation professionnelle recherche la qualité et la performance, affirme Mme Alloul, sur la base d'une stratégie de développement d'une démarche qualité et d'un référentiel de diagnostic de la qualité de formation.