Le bac professionnel n'est pas à l'ordre du jour mais le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels travaille à la création d'un diplôme d'enseignement professionnel supérieur, a annoncé Akli Hamami, inspecteur général au ministère, dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. L'objectif du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels est d'adapter le produit de la formation aux besoins des utilisateurs, a-t-il souligné. Il a également rappelé que ce secteur avait une mission sociale qui est la prise en charge d'une partie de la jeunesse. Il annonce que la rentrée, cette année, se déroule sous le signe de «l'amélioration de la qualité de la formation et qu'une commission a été installée au niveau du ministère dans ce but.» Côté chiffres, il cite : 399 000 postes de formation ont été ouverts dont 107 000 en résidentiel et le reste en apprentissage et à distance ; il y a 230 spécialités sur lesquelles 155 sont particulièrement sollicitées ; plus de 60 % des effectifs formés sont destinés aux gros secteurs engagés dans le programme d'investissements publics, c'est-à-dire le bâtiment, les travaux publics et l'hydraulique (BTPH), ainsi que dans le tourisme et l'artisanat. Il ajoute que plus de 15 000 travailleurs seront formés durant le plan quinquennal 2010-2014, il y a un budget de 150 millions DA pour cela. Une commission nationale de partenariat, un organe consultatif, étudiera le dossier de la nomenclature des formations. M. Hamami a évoqué la question de la formation des formateurs : «Nous essayons d'approcher les standards internationaux.» Par ailleurs, il a précisé qu'une enveloppe de 10 milliards DA est destinée à la révision du régime indemnitaire qui touche 7 indemnités. Elle sera versée avant la fin-novembre.