,La cinémathéque de Khenchela située en face du stade communal Hammam Ammar a été inaugurée à l'occasion de la 3e édition du théâtre pour enfants qui a vu la participation de plusieurs wilayas en plus de la Palestine et la Syrie. Le secteur de la culture a bénéficié pour le programme 2010/2014 d'une enveloppe de 2 247 185 000 DA pour réaliser ce qui suit : un théâtre régional à Khenchela ainsi qu'un théâtre à Kais et un autre en plein air à Khenchela. La réalisation de 31 bibliothèques,d'un musée du tapis à Babar , c'est le tapis des Nemenchas dont la renommée a dépassé les frontières du pays .la restauration du village touristique de Taberdga situé à quelques encablures de Chéchar. laquelle est siétuée à 50 km au sud de Khenchela.Une opération non moins importante : les travaux de sauvegarde de trois sites historiques ainsi que l'étude et la réalisation d'une annexe du CNRPAH à Baghaï. Cette localité est liée à l'histoire de la reine berbère la Kahina ou, en 2003, la stèle de la reine sera installée dans ce village. Des écrits d'historiens quoique n'étant pas tous identiques avancent que la Kahina avait deux filles et un fils. L'une des filles s'appelait Khenchela selon les mêmes sources. La fille de la reine s'est installée quelques kilomètres au sud de Baghaï et c'est ainsi que la ville de Khenchela fut baptisée et que les Romains appelleront Mascula. Ceci pour dire la nécessité pour les chercheurs et les historiens de s'intéresser à Baghaï où il y a apparemment la cité enfouie de la reine la Kahina issue de la tribu des Djeraouas. La direction de la culture a réalisé une clôture pour protéger tout le site. Voici par ailleurs un extrait sur Wikipédia : «Pour les Berbères des Aurès, elle s'appelait Dyhia Tadmut qui veut dire la belle gazelle en berbère. D'autres Chaouis disent Damya, qui vient du verbe edmy en amazigh, qui signifie devineresse. Les écrivains en langue arabe au Moyen-Age rapportent le nom de Dihya et le surnom de Kahina à l'exemple d'Ibn Khaldoun. La majorité des écrits sur cette femme reprennent son surnom Kahina dans les récits historiques ou littéraires. Le surnom Kahina a plusieurs significations en arabe, en hébreu ou en grec. En arabe, Kahina désigne une devineresse ou une sorcière, ce qui est péjoratif pour certaines interprétations. En grec, Kahina est tiré de Karina qui signifie être pur. En hébreu le mot est proche de Cohen qui a un sens de prêtre (n français, le nom Corinne a le sens d'être pur). Dans la région des Aurès, les Chaouis l'appellent Yemma El-Kahina (maman Kahina) et plusieurs chansons lui sont dédiées dans le terroir chaoui, soit en arabe soit en chaoui. Le groupe le plus connu de la ville de Batna et en Algérie portait le nom de Kahina dans les années 1980.