L'Algérie s'attelle à réserver de bonnes conditions pour accueillir les membres de la communauté nationale à l'étranger, durant la période estivale. Une réunion du comité interministériel de coordination et de suivi de ce dispositif a été présidée par le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. Cette rencontre a porté sur l'évaluation de la première phase retour des membres qui permettra de faciliter l'entame «dans de bonnes conditions» de la deuxième phase. «Aujourd'hui, nous avons fait un bilan de la première phase retour (des membres de la communauté) et avons constaté qu'un effort certain a été accompli. Cela va nous permettre de nous préparer à gérer la phase retour qui connaîtra, cette année, des pics durant la période estivale», a-t-il indiqué à l'issue de cette réunion, repris par l'APS. Le secrétaire d'Etat a fait état «des options sur les lesquelles on va réfléchir», mais «on ne peut pas avancer quoi que ce soit tant que nous n'avons pas encore tous les paramètres nécessaires sur cette opération». Il n'a pas omis, toutefois, d'évoquer les difficultés que pourraient rencontrer les membres de la communauté, une fois dans leur pays. Des difficultés qui sont liées , entre autres, à la grève des contrôleurs du ciel en France et les «difficultés propres à la compagnie Air Algérie». Cela suppose, a-t-il dit, qu'il y aura «des problèmes de prise en charge qu'il faut pouvoir régler et des questions de communication en direction des passagers qu'il faudra gérer». «C'est ce à quoi il faut faire face durant cette seconde phase», a-t-il assuré. Des problèmes que le P-DG d'Air Algérie a confirmé, lors de son passage à la Radio nationale. Abdellahid Bouabdallah, a qualifié, entre autres, la procédure du Crédit documentaire (Crédoc) introduite par la loi de finances complémentaire 2009 de catastrophe. «Dès qu'il y a une panne, il n'y pas d'avion de remplacement, faute de pièces de rechange. Une pièce qu'on ne peut pas avoir à temps en raison de ces procédures. Avec les nouvelles dispositions de la LFC, on ne peut pas faire de dépôt de garantie ni payer d'avance. Il faut un dossier technique pour avoir l'avion souhaité. Une situation qui a généré des retards d'acquisition d'avions supplémentaires en raison du rush de l'été».