Les efforts, dira le président Bouteflika, se sont traduits par une création significative d'emplois, soulignant que «la lutte contre le chômage doit être menée avec une détermination encore plus forte durant les prochaines années afin de permettre à chaque citoyen de participer au développement du pays». Le chef de l'Etat a indiqué par la suite qu'il est question à présent de veiller à permettre aux microentreprises créées dans le cadre des dispositifs gérés par l'ANSEJ et la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) de disposer de plans de charge permettant d'assurer leur viabilité et leur développement. M. Bouteflika a, par ailleurs, mis en exergue «l'importance des moyens prévus par le programme d'investissement public 2010-2014, consacrés pour l'essentiel à des secteurs à fort potentiel d'emplois», et ce, pour la réalisation de l'objectif de création de 3 000 000 d'emplois à l'horizon 2014. «La mise en œuvre du plan d'action pour la lutte contre le chômage et la promotion de l'emploi, doit faire l'objet d'un suivi particulier a tous les niveaux», a-t-il dit, avant d'ajouter qu'«il est impératif que les efforts en matière de mise en adéquation du produit de la formation avec les besoins du marché du travail soient poursuivis de manière à pouvoir disposer d'une main-d'œuvre qualifiée maîtrisant les technologies les plus récentes et répondant aux exigences de qualité et de performance qu'impose un environnement caractérisé par la concurrence et la compétition», a ajouté le président de la République. Il convient, également, a-t-il dit, de veiller à «l'insertion systématique des clauses de formation de la main-d'œuvre qualifiée dans le cadre des contrats de réalisation des grands projets confiés aux grandes entreprises étrangères, afin de faire bénéficier les cadres et les travailleurs du savoir-faire et de la maîtrise de la technologie». Concernant les organes de contrôle, le chef de l'Etat a rappelé «la nécessité de leur adaptation aux nouvelles réalités économiques et sociales afin de prendre en charge plus efficacement la poursuite de la lutte contre les différentes formes de fraude et d'atteinte à l'économie nationale». Abordant la question du dialogue social, le président de la République a insisté sur «la nécessité de poursuivre sa promotion dans l'intérêt du développement économique et social à travers, notamment, l'enrichissement du pacte national économique et social».