Le secteur de l'environnement est pourvoyeur de postes d'emploi durables et de surcroît un défi à relever, vu qu'il constitue le futur générateur effectif de fortes potentialités d'exportation. Toutefois, en Algérie, selon des professionnels allemands, ce secteur «est davantage appelé à franchir des étapes pour atteindre ce seuil». C'est le constat fait, hier à Alger, par Helmut Krist, directeur du programme «Gestion intégrée de l'environnement» lancé par GTZ. «Beaucoup reste à faire, dans ce domaine», a-t-il dit. Mettant en exergue l'importance du secteur de l'environnement dans le développement économique, M. Helmut a donné l'exemple de son pays qui a créé plus de 3 millions de postes d'emploi, dans le cadre du développement de son environnement. De ce fait, l'Allemagne, selon lui, souhaite soutenir l'Algérie pour asseoir une politique de l'environnement des plus novatrice et performante. Il est prévu, dans ce sens, la tenue à Alger du 22 au 24 novembre, de la deuxième édition du Salon algéro-allemand sur l'environnement, baptisé «EnviroAlgérie 2010». Plus de 25 sociétés allemandes et plus de 25 entreprises et institutions algériennes des domaines de la gestion des déchets, des eaux, des énergies renouvelables et de l'efficience énergétique, prendront part à ce salon, a tenu à préciser Sarah Ruschkowski, chef du projet «Enviro Algérie». Parmi les exposants se trouvent également des leaders mondiaux dans la technologie de l'environnement, souligne t–elle. Selon le directeur général de la Chambre algéo–allemande de commerce et d'industrie, AHK Algérie, Andreas Hergenröther, le salon a pour objectif, notamment, de donner «des impulsions supplémentaires au renforcement des relations économiques existantes et en initier de nouvelles pour des coopérations et des relations à valeur ajoutée pour les deux pays». Il permettra également de faciliter aux décideurs politiques et économiques algériens en particulier et à la société civile en général, l'accès aux technologies les plus récentes et au savoir-faire allemand dans le domaine de la protection de l'environnement. Il a indiqué, dans ce sens, que «l'Algérie a beaucoup avancé en termes de fondement du cadre réglementaire, mais ses besoins en technologies restent énormes».Et d'ajouter que l'Allemagne est leader dans le domaine de la technologie. Pour soutenir ses propos, il a précisé que «50 % des besoins technologiques internationaux sont subventionnés par l'économie allemande».Le salon abritera, en outre, un congrès sous le thème «Energies renouvelables et changements climatiques», qui proposera aux entrepreneurs et aux experts allemands et algériens la possibilité d'échanger des informations sur les nouveautés en la matière. Le congrès offrira aux participants allemands et algériens ainsi qu'aux experts de nouvelles informations sur le marché algérien afin de discuter sur les solutions et les potentialités qu'offre le marché algérien. De plus, l'AHK Algérie organisera des entretiens individuels sous forme de bourse de coopération, qui auront lieu dans les stands respectifs des exposants durant tout le déroulement du Salon, afin d'établir de nouveaux contacts professionnels et d'intensifier les contacts déjà existants. EnviroAlgérie 2010 est organisé par la coopération technique allemande (GTZ), en collaboration avec AHK Algérie, sous le haut patronage du ministère algérien de l'Aménagement de territoire et de l'Environnement, avec le soutien du ministère allemand de la Coopération et du Développement. Pour rappel, la première édition de ce Salon qui avait eu un véritable succès, s'était tenue en octobre 2008, avec 40 exposants allemands et 30 exposants algériens, 1 500 visiteurs professionnels et plus de 100 journalistes.