La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a estimé, hier, selon son porte-parole, que la visite des sites nucléaires iraniens est du ressort de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). «Il y a un processus en cours, c'est à l'AIEA de visiter les sites nucléaires iraniens», a souligné Michael Mann, porte-parole de Mme Ashton. Il s'exprimait ainsi en réponse à l'invitation iranienne adressée à la présidence hongroise de l'Union européenne portant sur la visite de l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz et l'usine à eau lourde d'Arak. Outre la Hongrie, l'Iran a invité la Chine, la Russie, le groupe des pays non-alignés au conseil des gouverneurs de l'AIEA, le groupe des pays de la Ligue arabe au conseil des gouverneurs, l'Egypte et Cuba, et cela par un signe de «bonne volonté» avant les négociations sur le nucléaire à Istanbul, en Turquie, fin janvier. Les six pays impliqués dans ces pourparlers, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Iran, s'étaient déjà retrouvés les 6 et 7 décembre à Genève pour reprendre les négociations sur le nucléaire iranien, et avaient décidé de poursuivre le dialogue fin janvier à Istanbul.