L'université «Mustapha Stambouli» de Mascara a abrité durant les deux journées des 15 et 16 janvier les travaux de la rencontre régionale, à laquelle ont participé 450 étudiants et étudiantes formant les cadres de l'Organisation nationale des étudiants algériens (ONEA) des bureaux de la région ouest du pays, pour traiter le phénomène de la violence dans le milieu universitaire, sous le thème «université algérienne... science et morale». A l'issue des différents ateliers programmés durant cette rencontre, les participants ont insisté sur la nécessité d'assumer la responsabilité et la recherche approfondie dans la crise qui touche tout le système universitaire, que la violence en est le résultat. Les étudiants ne peuvent, à eux seuls, prendre la responsabilité de la propagation de ce fléau, et que la famille universitaire, dans ses différentes composantes, doit se concerter afin de mettre en place un nouveau système bien règlementé visant à mettre fin aux agissements pouvant nuire de loin ou de près à l'université algérienne. Sur le plan pédagogique, les organisateurs soulignent que le système LMD fonctionne en parallèle avec les exigences de la mondialisation et le développement de la recherche scientifique. Cependant, ils évoquent le problème du manque d'encadrement spécialisé, en proposant la nécessité de revoir et mettre à jour quelques programmes d'études permettant de suivre les réformes et précisant la présence d'une confusion et divergence dans l'application par certaines universités de ce nouveau système LMD. Abordant l'aspect politique national, l'organisation, obligée à être à la hauteur des changements politiques, économiques et sociaux que connaît le monde, a salué la révision constitutionnelle en invitant le président de la République à présenter sa candidature pour un troisième mandat, et ce afin d'assurer la continuité dans le développement durable dans tous les domaines, une amélioration économique et politique constatée depuis son installation à la tête de la présidence de notre pays. Par ailleurs, l'ONEA qui n'est pas restée en marge des événements politiques internationaux, notamment les attaques atroces de l'armée israélienne contre les habitants de Ghaza, dénonce fermement ces agressions commises par l'Etat hébreu tuant des innocents et détruisant l'infrastructure de base, en appelant les organisations arabes, musulmanes et internationales de faire cesser ces actes criminels et de lever l'embargo par l'ouverture du passage et la contribution à la reconstruction de cette région complètement rasée par la horde israélienne. Enfin et dans le cadre de ses positions stables au profit de la cause saharienne, l'ensemble des présents ont demandé l'activation des processus de négociation entre les deux parties du conflit sous la responsabilité de l'Organisation des nations unies (ONU) et de mettre en place des mécanismes visant à réaliser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.