La coordination régionale ouest du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), réunie ce jeudi au centre universitaire Mustapha Stambouli de Mascara, a constaté que malgré les tentatives de l'administration, le blocage de l'université algérienne est clair et que la persistance à reprogrammer les examens ne fait qu'apporter plus de tension chez les étudiants. En effet, en présence des sections de Sidi Bel Abbès, UST Oran, Tiaret, Chlef, Enset d'Oran et de Mascara, et par le biais d'un communiqué remis à la presse, la coordination régionale qui s'est attaquée au chef de cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur, a précisé que « le mépris affiché par le chef de cabinet et ses propos insultants ne font qu'illustrer le manque de clairvoyance quant à la gestion du conflit social ». Tout en ajoutant que la coordination se donne le droit de rédiger un mémorandum sur toutes les entraves à la pédagogie signalées par toutes les universités en grève et qui sera adressé au ministre de tutelle ainsi qu'à l'Unesco. Félicitant les nouveaux bacheliers, la coordination régionale ouest n'hésite pas à affirmer que l'attitude du ministre de tutelle ne peut en aucun cas assurer le minimum de conditions pour la prochaine rentrée universitaire. La coordination, par le biais de ce même communiqué, dira que l'augmentation des salaires annoncée dans le cadre de la bipartie est « loin de répondre à l'attente des enseignants du supérieur, encore moins à celle des autres fonctionnaires ». Par ailleurs, la coordination a invité, en insistant, les enseignants non grévistes à rejoindre dès la prochaine rentrée universitaire le mouvement de protestation.