Ce lundi, le wali, accompagné de certains directeurs de l'exécutif, du chef de daïra et du maire de Chlef, a effectué une visite de travail et d'inspection au niveau de plusieurs quartiers de la commune de Chlef pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de différents projets relevant de plusieurs secteurs, éducation nationale, santé et population, transports, environnement, travaux publics, etc. Les représentants des associations de quartiers et certains citoyens ont posé plusieurs problèmes rencontrés par la population tels que la dégradation des trottoirs et bordures, des quartiers non encore alimentés en gaz de ville, le transport scolaire, l'absence de parkings de véhicules dans la ville de Chlef, l'état dégradé de certaines routes, l'alimentation en eau potable, etc. Le problème de l'éclairage public a été posé presque au niveau de tous les quartiers: il n'existe pas, ou quand il existe il ne fonctionne pas ou partiellement. La semaine passée nous nous sommes rendus au quartier de Haï Sâada (630 logements), il nous a été donné de constater que l'éclairage public est presque totalement défaillant: des ruelles ne sont pas illuminées, d'autres partiellement. Dès la tombée de la nuit, le quartier est plongé dans une obscurité presque totale. Un habitant du quartier nous précisa: «Cette défaillance de l'éclairage public pose un problème sérieux de sécurité pour les habitants du quartier. Les services concernés de la mairie viennent une fois par année. Une semaine avant le début de chaque Ramadhan. Il fonctionne durant le mois sacré du Ramadhan mais le reste de l'année ils ne s'en occupent pas. Certaines lampes ne nécessitent qu'un simple serrage...». Au quartier Zmala et d'autres, les citoyens se sont plaints de la Sonelgaz: «Lorsque nous avons une panne, nous appelons les services techniques de la Sonelgaz, ils viennent mais avec retard. Il existe une lenteur importante dans leurs interventions...». Des quartiers situés au côté nord de la ville ont posé le problème des chutes de tension: «Le réseau électrique existe mais la lumière est faible. Nous pouvons dire que nous n'avons pas d'électricité.» Dans leurs interventions, les citoyens n'ont pas nié les efforts faits pour l'amélioration du cadre de vie (espaces verts, divers aménagements au niveau de certains quartiers), etc.
