La clôture de la session de «formation» de 64 jeunes couples récemment mariés, initiée par la direction des Affaires religieuses, a eu lieu jeudi dernier dans les locaux de Dar El-Imam (à proximité de Souk El-Acer), où une cérémonie de distribution de prix aux participants a été organisée, avec pour les deux premiers lauréats, une Omra aux lieux de l'Islam. Selon une des organisatrices de ces «journées d'apprentissage», Aïcha Inouche, «c'est dans le but de sauvegarder les liens de la famille et la mettre à l'abri de crises préjudiciables à son équilibre et à sa pérennité, que ces stages ont été dispensés, et ce pour une vie conjugale en quelque chose de solide, qui a pour nom quiétude psychologique, stabilité et amour». La session de formation était programmée tous les lundi et jeudi, au Palais de la culture Malek Haddad, au début, et au centre Ben Badis (ex-UP) par la suite. Et notre interlocutrice d'ajouter «que l'initiation à une meilleure cohérence et entente dans le couple, comporte deux volets, animation de conférences par des universitaires, des professionnels et spécialistes des questions relatives aux aspects psychologiques, juridiques et religieux, d'une part, et la tenue d'ateliers où sont suggérées des solutions à des problèmes précis. Ce qu'il y a lieu de souligner, c'est que la session est organisée en direction de candidats volontaires, qui souhaitent que leur vie de couple se déroule sous l'enseigne de l'équilibre, de l'entente et de la stabilité en conformité avec les enseignements de la sainte religion», indique notre interlocutrice. Les grands axes autour desquels la session s'est déroulée, concernent la sauvegarde de la vie familiale en tant qu'obligation de la relation conjugale, les valeurs de l'entente dans le couple selon la Charia, les voies et moyens à prendre pour circonscrire les plus importants désaccords entre les époux et enfin, à qui s'adresser en cas de mésentente. «Cet intérêt pour une plus grande stabilité au sein du couple vient du souci de pourvoir les jeunes mariés des enseignements à même de leur éviter la survenance de difficultés, souvent sans grande consistance, qui, pourtant, peuvent entraîner une dislocation des liens conjugaux et finir par le divorce au grand préjudice de la famille, qui mérite toutes les attentions en tant que cellule de base de la société», conclut Mme Inouche.