L'inopérance des feux tricolores sur le prolongement de l'avenue Medeghri au niveau du carrefour de la gare cause moult désagréments, tant aux automobilistes qu'aux agents de faction, à cet endroit très fréquenté, un carrefour des points cardinaux. Quant le vert vire au ralenti sur cette branche est-ouest, les tricolores s'éteignent carrément, côte nord-sud, sur le boulevard Damerdji et inversement, occultant l'orange, couleur du ralenti et de l'avertissement que les policiers devinent pour verbaliser quelque usager hésitant ou audacieux. «Nous ne savons plus quand il faut oser ou quand il ne le faut pas», avoue un chauffeur de bus et d'ajouter «que l'infraction vous guette et vous happe à l'approche des poteaux quand vous n'êtes pas acculés, à force de klaxons et de vociférations pas tendres, par les usagers empruntant les quatre branches». Cette situation dure depuis belle lurette et «les services concernés devront intervenir afin d'y remédier, car la relation entre les citoyens se dégrade à bord des véhicules pour virer de la simple algarade en pugilat public», avertit un usager ayant fait les frais d'une mise au point «et aux poings» musclée en présence d'une personne ayant eu recours au renfort de biceps masculins pour séparer des antagonistes de la route, «éblouis par des feux éteints».